Le 3 mai, le Café de la danse ronronne et tonne avec le set enivrant de Le Prince Miiaou...

Derrière ce nom de scène atypique se cache Maud-Elisa Mandeau, une sacrée nana. Le Prince Miiaou, c’est une songwriter et compositrice française de 24 ans, une artiste indépendante, qui offre sur scène de multiples facettes. Capable de jouer de la guitare, chanter, narrer, voire conter (No compassion available) - sur des nappes de clavier cristallines, sur deux trois gouttes d’eau pour un univers minéral, sur des riffs de violoncelle pleurants -, et même de gronder ( This is not about a map ), telle une PJ Harvey déchaînée !

Accompagnée par Norbert Labrousse à la batterie et par François-Pierre Fol au violoncelle et à la basse, Maud-Elisa Mandeau livre un set qui supporte bien des comparaisons, rappelant tantôt Cat Power (Hawaiian tree), tantôt Justine Electra, avec tout un décor harmonique soutenu par des chœurs aériens, des bruitages électro, des guitares métalliques, une batterie relevée, des claps, ou encore des points d’orgues vaporeux… Autant dire que Le Prince Miiaou déchaîne les passions au vu de ces prouesses vocales et musicales.

Mais l’artiste sait parfaitement s’affirmer, et confirme toute sa singularité en faisant se "surimbriquer" les genres avec cohérence et limpidité. Rock, lo-fi déraillée ( Charlie), ambiance jazzy (Frenesies horizontals), en anglais et en français s’il vous plaît, Le Prince Miiaou c’est une poésie urbaine, rythmique et toute en délicatesse, qui s'apprête à faire frémir les planches du Café de la danse.

Site de Le Prince Miiaou

Site du Café de la Danse

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