Le premier album du tandem Alan Vega/Martin Rev ressort en version remastérisée. Attention chef d’œuvre !

Si les grands disques sont souvent des ovnis, le premier Suicide est peut-être le plus cosmisque d’entre tous. Logique quand on sait que les deux hémisphères du cerveau qui l’ont conçu sont ceux d’extraterrestres.

Binôme fou de la scène punk du New York des années 70, Suicide réunit les âmes dérangées d’Alan Vega au micro et de Martin Rev aux synthés.

Et Suicide, premier album éponyme de cette association de dandys azimutés qui vient de ressortir en version remastérisée, invente le rockabilly électronique, comme un cri compressé dans une camisole synthétique.

Suicide - Ghost Rider

25million

En bon fan de rock’n’roll 50's, Vega chante comme un Gene Vincent rongé par les radiations nucléaires. Et Rev tapisse les murs de sa cellule capitonnés de sons électroniques répétitifs et apocalyptiques.

Binaire et puissant, l’univers de ce premier opus paru en décembre 1977 est une mise en musique de la folie urbaine. Un no man's land qui fascinera des hordes d'artistes, de Bruce Springsteen à Ariel Pink, pour faire large...

Mais derrière cette folie, c’est une véritable vision musicale originale qu’offre Suicide. Comme sur la ballade Cheree ou le terrifiant Ghost Rider. Une belle BO pour la fin du monde en quelque sorte…

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