Avec "The Power of the One", l'ex-complice de James Brown et de George Clinton rappelle qu'il reste bien le maître incontesté de la basse funk...

Ce nom, ce titre, cette pochette… Pas trop de doute quant au contenu de The Power of the One, énième album paru il y a quelques jours du grand gourou du funk, toujours droit dans ses platform boots à 69 ans. Comme souvent avec Bootsy, les disques sont des prétextes pour rameuter quelques amis et plonger direct dans l’orgie funky de la jam session XXL.

Ce Power of the One ne déroge pas à la règle avec au minimum un invité par chanson ! Snoop Dogg dont le flow colle à merveille à la ligne de basse maousse du maître de maison est venu, tout comme une flopée de bassistes cinq étoiles comme l’autre géant de la quatre cordes groovy Larry Graham, Christian McBride et Victor Wooten. Sans oublier le saxophoniste Branford Marsalis, le guitariste George Benson et même le philosophe et écrivain Cornel West.

Tales from the Boot-Cave

Bootsy Collins

Pandémie oblige, la plupart de ces collaborations s’est faite à distance sans que cela n’anesthésie l’esprit fiesta de la réunion… Les années défilent mais le Bootsy 2020 sonne comme celui des 70’s et des 80’s, slalomant dans des compositions ressemblant davantage à des jams funk’n’soul’n’jazz’n’rap qu’à de véritables compositions.

Bootsy Collins - The Power of The One

Bootsy Collins

Avec ses paroles alimentées de délires SF, de caricatures sociétales et de party spirit, le funk de Power of the One reste ancré dans celui de la galaxie P-Funk d’uncle George Clinton et dans une certaine tradition qu’il n’oublie jamais de citer, notamment lorsque sur WantMe2Stay, Bootsy revisite If You Want Me to Stay de Sly and the Family Stone.

BOOTSY'S BASIC FUNK FORMULA

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