Hi-Res
Livret
Distinctions
5 de Diapason -
5 étoiles de Classica
Pour la troisième fois sur le label Phi, Philippe Herreweghe propose de vous faire (re)découvrir trois cantates de Johann Sebastian Bach – "Nimm von uns, Herr, du treuer Gott, BWV 101, "Ihr werdet weinen und heulen", BWV 103 et "Mache dich, mein Geist, bereit", BWV 115. Après les deux premiers albums consacrés aux cantates écrites durant la première année de Bach à Leipzig, le chef gantois et son Collegium Vocale Gent, orchestre et chœur, s’attaquent à trois cantates composées durant sa deuxième année en tant que Kantor de l’église Saint-Thomas. La subtilité et la virtuosité fine à laquelle chœur et solistes vocaux sont confrontés sont cette fois encore de mise, et l’instrumentarium aussi fourni et riche en couleurs que les précédentes. © Phi« [...] trois cantates que Philippe Herreweghe n'avait pas encore enregistrées, où Bach oppose à l'inquiétude des croyants, confrontés à la mort et au péché, la perspective consolatrice et joyeuse de la résurrection promise. La force d'Herreweghe est de faire sentir avec subtilité ces nuances accompagnant une forme de pénitence réparatrice. La BWV 1 ("Ecarte de nous, Seigneur, Dieu fidèle, le grand châtiment") [...] exprime parfaitement cette ambivalence. [...] Le Collegium Vocale se surpasse, tant les choristes que les instruments. [...] Dans les deux autres cantates, l'opposition entre l'inquiétude des fidèles et leur soulagement est plus marquée encore : la trompette enjouée de l'air pour ténor de la BWV 103 rompt avec éclat la sinistrose ambiante. Dans la BWV 115 ("Prépare-toi, mon âme"), le dialogue entre Damien Guillon et le hautbois d'amour de Marcel Ponseele atteint des sommets d'expressivité, sur le rythme berceur d'une sicilienne. Un grand moment. Les chœurs ouvrant ces deux cantates sont d'une fluidité et d'une tenue sonore rares, comme souvent avec Herreweghe. [...] Un ajout admirable à l'imposante discographie des cantates que Philippe Herreweghe construit depuis plus de trois décennies.» (Diapason, janvier 2018 / Jean-Luc Macia)« [...] On admire la réalisation, le soin apporté à l'homogénéité de l'ensemble, à la ductilité des lignes, à la souplesse des rythmes, au naturel des phrasés : voix et instruments semblent se fondre en un objet unique, orgue rêvé, animé par le souffle de l'esprit. [...] Chœur aérien, chanteurs impeccables (Damien Guillon dans BWV 103/3) et solistes admirables (la flûte de Patrick Beuckels dans BWV 101/2, le hautbois d'amour de Marcel Ponseele dans BWV 115/2) [...]. (Classica, mars 2018 / Philippe Venturini)