Johannes Brahms
On imagine généralement volontiers Johannes Brahms comme un tranquille bon vivant, pensivement caché derrière sa barbe et son aimable bedon. C'est en effet l'apparence qu'il a présentée au cours des dernières années de sa vie au travers des nombreuses photos qui le montrent rond, jovial et un brin mélancolico-sarcastique. Dans la réalité, c'était un musicien totalement en prise avec son temps, d'un ardent romantisme, certes teinté de classicisme formel mais toujours d'une puissante modernité. La modernité est telle que ses thèmes ont été repris, pillés même, par la pop, le rock, la variété, le cinéma, la publicité, preuve qu'ils en appellent au plus profond de l'âme.Issu d'une famille très modeste de la Basse-Saxe, le futur compositeur, pianiste, chef de choeur et chef d'orchestre Johannes Brahms est né à Hambourg le 7 mai 1833, d'un père qui gagne sa vie comme instrumentiste (cor et contrebasse) dans des petits ensembles ou orchestres de la ville et lui enseigne ses premières bases musicales. Apprenant le piano dès l'âge de sept ans, Brahms donne son premier concert public trois ans plus tard. Etonné par ses dons, le pédagogue et compositeur allemand Eduard Marxsen le prend en mains gratuitement. Très vite le jeune Brahms qui a besoin de gagner sa vie y parvient maigrement en se produisant comme pianiste dans les tavernes et restaurants, et se met à composer dès l'adolescence et de plus en plus intensément jusqu'à l'épuisement.
Parmi les événements marquants de la vie de Brahms, le plus important est sans nul doute sa rencontre avec les Schumann. Schumann Robert, mais aussi (surtout ?) Schumann Clara qui exerça sur le jeune Brahms - vingt ans quand leurs regards se croisèrent la première fois, tandis que la fascinante future veuve en avait quatorze de plus - une attirance dont on ne sait toujours pas grand-chose... Bien avant la mort de Robert Schumann, trois ans à peine après cette rencontre, Johannes Brahms s'était taillé une place majeure dans la famille de ses hôtes, et une fois Robert interné à l'asile d'aliénés peu avant de s'éteindre, il fit office de quasi chef de famille pour aider Clara à élever les sept enfants. Par la suite, les aspirations matrimoniales de Brahms ne furent pas suivies d'effet, malgré l'amour intense qui les taraudait, de sorte qu'ils finirent par s'éloigner l'un de l'autre sans jamais rien mener à terme. D'où la mélancolie du compositeur sur ses vieux jours, qui devait disparaître quelques mois seulement après Clara.
Il ne faudrait pas pour autant minimiser l'apport de Robert Schumann dans l'éclatante carrière de Brahms, qui se trouva rapidement propulsé à l'avant-scène artistique de son temps dans la catégorie des romantiques classiques (lignée Beethoven), en opposition à l'autre grande catégorie d'alors, les romantiques modernes tels que Liszt, Wagner et Berlioz qui ne furent dans la lignée que d'eux-mêmes. Toute sa vie, Brahms connut un grand succès « tranquille », sans les coups d'éclats des trois grands modernes qui savaient allègrement manier les relations publiques, ce qui n'empêcha pas que chaque nouvelle oeuvre de Brahms était accueillie avec bonheur autant par les interprètes que par les grands amateurs. N'ayant rien contre quelques rentrées supplémentaires, Brahms n'hésita quand même pas à produire des pièces plus publiques comme les Danses hongroises, destinées aux salons de la bonne bourgeoisie, tout en écrivant aussi des oeuvres bien plus exigeantes comme ses quatre symphonies et surtout sa musique de chambre, autrement moderne.
C'est en vain que l'on chercherait chez Brahms le même esprit révolutionnaire que chez Berlioz ou Wagner ; il n'écrivit sa première symphonie qu'en 1876 à l'âge de quarante ans (Berlioz et Wagner n'en avaient pas même trente lorsqu'ils ébranlèrent la planète musicale respectivement avec la Symphonie fantastique et Le Vaisseau fantôme), terrorisé qu'il était à l'idée de ne pas réussir à se soustraire à l'ombre écrasante de Beethoven. Il ne s'y risqua donc qu'une fois célèbre, et encore, von Bülow ne trouva rien de plus bête (et de plus faux) que de la surnommer « la Dixième de Beethoven ». Et pourtant, il y a un monde entre l'ultime Beethoven et la Première symphonie de Brahms dont seule la forme reste farouchement classique, tandis que les thèmes, l'harmonie, les rythmes eux-mêmes, n'ont rien à envier à ceux des avant-gardistes de l'époque. D'ailleurs, ses quatre symphonies, écrites dans l'espace de neuf ans, présentent toutes ce double visage : contenant classique, contenu moderne. Hélas, les observateurs jusqu'à nos jours jugent (et condamnent) surtout le premier aspect, oubliant volontiers le second.
Autre spécificité de Brahms : son attirance pour la musique populaire, folklorique, la musique « de tous les jours », qu'elle appartienne au répertoire tzigane - alors considéré à tort comme hongrois -, à celui de la valse viennoise (Brahms et Johann Strauss fils étaient amis et s'estimaient mutuellement), au monde du bal populaire ou même celui du cabaret. Dans ses propres oeuvres, il a souvent emprunté au ton tzigane, en particulier dans les délicieuses Danses hongroises qui connurent un tel succès qu'il en établit illico lui-même plusieurs versions, histoire de vendre plus de partitions. Même remarque pour les Valses, disponibles à toutes les sauces dès leur première publication. En effet, ces oeuvres d'inspiration populaire mais d'une conception fort sophistiquée, plaisaient autant à la tante Emma qu'au grand soliste qui s'acoquinait là avec de la musique de salon d'exquise qualité, bourrée d'allusions et de clins d'oeil à l'adresse des connaisseurs. Naturellement, ce genre de désacralisation et de débauche dans la fange populacière ne pouvait pas vraiment plaire aux gardiens du temple avant-gardiste, Wagner en tête. Or ce n'était là qu'une des facettes du diamant Brahms, la plus «facile» certes, mais certainement pas la plus simpliste !
Dans le domaine «sérieux», outre ses quatre symphonies (1876, 1877, 1883 et 1885), Brahms a composé quatre grands concertos d'une redoutable difficulté, aux proportions et au contenu véritablement symphoniques. Le premier concerto pour piano, une oeuvre de jeunesse de 1859, fut un échec de sorte que Brahms ne s'essayera au genre que vingt-trois ans plus tard, une fois célèbre. L'une des critiques alors formulées était que la partie de piano, loin d'être un moment de virtuosité voyante et gratuite à la Liszt, se fond dans l'orchestre au point d'en faire quasiment partie. Le deuxième, de 1881, eut un immense retentissement. Entre temps, Brahms avait fait fureur avec son Concerto pour violon de 1879 - dédié au grand violoniste de l'époque Joseph Joachim - qui, aux côtés de ceux de Beethoven, Tchaïkovski, Mendelssohn et Sibelius, ferait rapidement partie des cinq plus célèbres au monde. Sur le tard, il s'essayera encore au format du concerto avec le Concerto pour violon et violoncelle, un inclassable ouvrage mi-symphonique, mi-concertant de l'ultime maturité. Un chef-d'oeuvre trop rarement donné en concert.
Sa musique de chambre compte quelques-unes des plus extraordinaires pages de tout le répertoire. Ce sont toujours des oeuvres de très grande envergure, d'ampleur quasiment symphonique, mais écrites pour une poignée de solistes. N'oublions pas ses nombreuses pièces pour piano, radicalement à l'opposé des pièces de virtuosité à la Liszt dans lesquelles l'aspect musical est négligé à la faveur d'acrobaties pianistiques. Le piano de Brahms est, certes, difficile, mais jamais «injouable» comme celui de Liszt ; par contre, les pianistes doivent développer des trésors d'intelligence musicale pour découvrir les mille couleurs et plans sonores qu'exige le discours. Enfin, il ne faut pas oublier que Brahms a écrit quelque deux cents Lieder souvent très sombres et dépouillés, dont une bonne partie vers la fin de sa vie. Ce sont parmi ses oeuvres les plus sublimes d'intimité et de douleur. En effet, dès l'âge de cinquante ans, Brahms s'était ancré dans un langage de plus en plus dépouillé, pour le piano seul ou de tout petits ensembles (sa dernière oeuvre d'envergure symphonique est le Double concerto, il avait alors 54 ans), ou pour des voix graves ; sans compagne, beaucoup de ses amis disparus, il se retira finalement de la scène publique pour s'éteindre en 1897 à l'âge de 63 ans à Vienne où il s'était installé depuis 1862.
De nombreuses anecdotes semblent attester que Brahms était bourru, rustaud, sarcastique, une véritable humeur de sanglier. À l'opposé, sa musique est d'une tendresse, d'une douceur et d'une délicatesse ineffable, sensuelle à l'extrême, et les violences elles-mêmes restent toujours contenues et élégantes. Peut-être ne voulait-il pas passer pour un trop grand romantique dans la vie de tous les jours ?
Qobuz 01/2013
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On imagine généralement volontiers Johannes Brahms comme un tranquille bon vivant, pensivement caché derrière sa barbe et son aimable bedon. C'est en effet l'apparence qu'il a présentée au cours des dernières années de sa vie au travers des nombreuses photos qui le montrent rond, jovial et un brin mélancolico-sarcastique. Dans la réalité, c'était un musicien totalement en prise avec son temps, d'un ardent romantisme, certes teinté de classicisme formel mais toujours d'une puissante modernité. La modernité est telle que ses thèmes ont été repris, pillés même, par la pop, le rock, la variété, le cinéma, la publicité, preuve qu'ils en appellent au plus profond de l'âme.
Issu d'une famille très modeste de la Basse-Saxe, le futur compositeur, pianiste, chef de choeur et chef d'orchestre Johannes Brahms est né à Hambourg le 7 mai 1833, d'un père qui gagne sa vie comme instrumentiste (cor et contrebasse) dans des petits ensembles ou orchestres de la ville et lui enseigne ses premières bases musicales. Apprenant le piano dès l'âge de sept ans, Brahms donne son premier concert public trois ans plus tard. Etonné par ses dons, le pédagogue et compositeur allemand Eduard Marxsen le prend en mains gratuitement. Très vite le jeune Brahms qui a besoin de gagner sa vie y parvient maigrement en se produisant comme pianiste dans les tavernes et restaurants, et se met à composer dès l'adolescence et de plus en plus intensément jusqu'à l'épuisement.
Parmi les événements marquants de la vie de Brahms, le plus important est sans nul doute sa rencontre avec les Schumann. Schumann Robert, mais aussi (surtout ?) Schumann Clara qui exerça sur le jeune Brahms - vingt ans quand leurs regards se croisèrent la première fois, tandis que la fascinante future veuve en avait quatorze de plus - une attirance dont on ne sait toujours pas grand-chose... Bien avant la mort de Robert Schumann, trois ans à peine après cette rencontre, Johannes Brahms s'était taillé une place majeure dans la famille de ses hôtes, et une fois Robert interné à l'asile d'aliénés peu avant de s'éteindre, il fit office de quasi chef de famille pour aider Clara à élever les sept enfants. Par la suite, les aspirations matrimoniales de Brahms ne furent pas suivies d'effet, malgré l'amour intense qui les taraudait, de sorte qu'ils finirent par s'éloigner l'un de l'autre sans jamais rien mener à terme. D'où la mélancolie du compositeur sur ses vieux jours, qui devait disparaître quelques mois seulement après Clara.
Il ne faudrait pas pour autant minimiser l'apport de Robert Schumann dans l'éclatante carrière de Brahms, qui se trouva rapidement propulsé à l'avant-scène artistique de son temps dans la catégorie des romantiques classiques (lignée Beethoven), en opposition à l'autre grande catégorie d'alors, les romantiques modernes tels que Liszt, Wagner et Berlioz qui ne furent dans la lignée que d'eux-mêmes. Toute sa vie, Brahms connut un grand succès « tranquille », sans les coups d'éclats des trois grands modernes qui savaient allègrement manier les relations publiques, ce qui n'empêcha pas que chaque nouvelle oeuvre de Brahms était accueillie avec bonheur autant par les interprètes que par les grands amateurs. N'ayant rien contre quelques rentrées supplémentaires, Brahms n'hésita quand même pas à produire des pièces plus publiques comme les Danses hongroises, destinées aux salons de la bonne bourgeoisie, tout en écrivant aussi des oeuvres bien plus exigeantes comme ses quatre symphonies et surtout sa musique de chambre, autrement moderne.
C'est en vain que l'on chercherait chez Brahms le même esprit révolutionnaire que chez Berlioz ou Wagner ; il n'écrivit sa première symphonie qu'en 1876 à l'âge de quarante ans (Berlioz et Wagner n'en avaient pas même trente lorsqu'ils ébranlèrent la planète musicale respectivement avec la Symphonie fantastique et Le Vaisseau fantôme), terrorisé qu'il était à l'idée de ne pas réussir à se soustraire à l'ombre écrasante de Beethoven. Il ne s'y risqua donc qu'une fois célèbre, et encore, von Bülow ne trouva rien de plus bête (et de plus faux) que de la surnommer « la Dixième de Beethoven ». Et pourtant, il y a un monde entre l'ultime Beethoven et la Première symphonie de Brahms dont seule la forme reste farouchement classique, tandis que les thèmes, l'harmonie, les rythmes eux-mêmes, n'ont rien à envier à ceux des avant-gardistes de l'époque. D'ailleurs, ses quatre symphonies, écrites dans l'espace de neuf ans, présentent toutes ce double visage : contenant classique, contenu moderne. Hélas, les observateurs jusqu'à nos jours jugent (et condamnent) surtout le premier aspect, oubliant volontiers le second.
Autre spécificité de Brahms : son attirance pour la musique populaire, folklorique, la musique « de tous les jours », qu'elle appartienne au répertoire tzigane - alors considéré à tort comme hongrois -, à celui de la valse viennoise (Brahms et Johann Strauss fils étaient amis et s'estimaient mutuellement), au monde du bal populaire ou même celui du cabaret. Dans ses propres oeuvres, il a souvent emprunté au ton tzigane, en particulier dans les délicieuses Danses hongroises qui connurent un tel succès qu'il en établit illico lui-même plusieurs versions, histoire de vendre plus de partitions. Même remarque pour les Valses, disponibles à toutes les sauces dès leur première publication. En effet, ces oeuvres d'inspiration populaire mais d'une conception fort sophistiquée, plaisaient autant à la tante Emma qu'au grand soliste qui s'acoquinait là avec de la musique de salon d'exquise qualité, bourrée d'allusions et de clins d'oeil à l'adresse des connaisseurs. Naturellement, ce genre de désacralisation et de débauche dans la fange populacière ne pouvait pas vraiment plaire aux gardiens du temple avant-gardiste, Wagner en tête. Or ce n'était là qu'une des facettes du diamant Brahms, la plus «facile» certes, mais certainement pas la plus simpliste !
Dans le domaine «sérieux», outre ses quatre symphonies (1876, 1877, 1883 et 1885), Brahms a composé quatre grands concertos d'une redoutable difficulté, aux proportions et au contenu véritablement symphoniques. Le premier concerto pour piano, une oeuvre de jeunesse de 1859, fut un échec de sorte que Brahms ne s'essayera au genre que vingt-trois ans plus tard, une fois célèbre. L'une des critiques alors formulées était que la partie de piano, loin d'être un moment de virtuosité voyante et gratuite à la Liszt, se fond dans l'orchestre au point d'en faire quasiment partie. Le deuxième, de 1881, eut un immense retentissement. Entre temps, Brahms avait fait fureur avec son Concerto pour violon de 1879 - dédié au grand violoniste de l'époque Joseph Joachim - qui, aux côtés de ceux de Beethoven, Tchaïkovski, Mendelssohn et Sibelius, ferait rapidement partie des cinq plus célèbres au monde. Sur le tard, il s'essayera encore au format du concerto avec le Concerto pour violon et violoncelle, un inclassable ouvrage mi-symphonique, mi-concertant de l'ultime maturité. Un chef-d'oeuvre trop rarement donné en concert.
Sa musique de chambre compte quelques-unes des plus extraordinaires pages de tout le répertoire. Ce sont toujours des oeuvres de très grande envergure, d'ampleur quasiment symphonique, mais écrites pour une poignée de solistes. N'oublions pas ses nombreuses pièces pour piano, radicalement à l'opposé des pièces de virtuosité à la Liszt dans lesquelles l'aspect musical est négligé à la faveur d'acrobaties pianistiques. Le piano de Brahms est, certes, difficile, mais jamais «injouable» comme celui de Liszt ; par contre, les pianistes doivent développer des trésors d'intelligence musicale pour découvrir les mille couleurs et plans sonores qu'exige le discours. Enfin, il ne faut pas oublier que Brahms a écrit quelque deux cents Lieder souvent très sombres et dépouillés, dont une bonne partie vers la fin de sa vie. Ce sont parmi ses oeuvres les plus sublimes d'intimité et de douleur. En effet, dès l'âge de cinquante ans, Brahms s'était ancré dans un langage de plus en plus dépouillé, pour le piano seul ou de tout petits ensembles (sa dernière oeuvre d'envergure symphonique est le Double concerto, il avait alors 54 ans), ou pour des voix graves ; sans compagne, beaucoup de ses amis disparus, il se retira finalement de la scène publique pour s'éteindre en 1897 à l'âge de 63 ans à Vienne où il s'était installé depuis 1862.
De nombreuses anecdotes semblent attester que Brahms était bourru, rustaud, sarcastique, une véritable humeur de sanglier. À l'opposé, sa musique est d'une tendresse, d'une douceur et d'une délicatesse ineffable, sensuelle à l'extrême, et les violences elles-mêmes restent toujours contenues et élégantes. Peut-être ne voulait-il pas passer pour un trop grand romantique dans la vie de tous les jours ?
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