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Groundation|Hebron Gate

Hebron Gate

GROUNDATION featuring DON CARLOS and THE CONGOS

Disponible en
16-Bit/44.1 kHz Stereo

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Si la côte Est des Etats-Unis, de New York à la Floride, est devenue une terre de reggae en accueillant au fil du temps nombre d’artistes jamaïcains émigrés (Coxsone, le fondateur du label pionnier Studio One, a notamment déménagé à Brooklyn dans les 80’s), pendant longtemps, on ne pouvait pas en dire autant de la Californie, dont le principal fait d’armes se résumait au Baby, I Love Your Way, une reprise reggae bien trop sucrée du titre de Peter Frampton par Big Mountain. Il y avait donc un boulevard de gabarit hollywoodien pour les membres de Groundation, qui, après deux albums, signent un coup de maître en 2002 avec Hebron Gate, et prouvent que les guitares yankees savent aussi produire des skanks bien secs, la base d’un reggae réussi. Puisant ses influences dans la période “foundation”, le reggae roots des 70’s (des groupes comme les Wailers, Gladiators, Abyssinians…), Groundation se distingue par la voix nasillarde de son chanteur/guitariste Harrison Stafford, qui maîtrise l’art du refrain catchy, et surtout par le talent de ses musiciens venus du jazz.

Dès le premier titre, Jah Jah Know, le ton est donné. Ceci ne sera pas un disque de reggae basique, en atteste la durée des morceaux, entre 5 et 7 minutes, le double des standards jamaïcains façonnés par le format 45 tours. Il s’agit de laisser de la place à la musique, avec des titres extended qui démarrent par un schéma refrain/couplet/refrain classique avant de se transformer en jam-session sur la seconde moitié. Comme s’ils étaient sur scène, les Groundation, menés par le trompettiste David Chachere et le directeur musical du groupe, Marcus Urani, aux claviers, se lâchent sur chaque titre, entre solo de guitare (Silver Tongue Show), de trompette (Babylon Rule Dem) ou question/réponse entre basse et clavier (Weeping Pirates).

L’album monte crescendo jusqu’à son point d’orgue, les deux derniers titres Freedom Taking Over et Undivided, avec deux featurings de légende réunis pour la première fois sur disque, Cedric Myton, le falsetto du célèbre groupe The Congos, et Don Carlos, fondateur éphémère de Black Uhuru et star de la période 70-80. Là encore, les Groundation s’affranchissent des codes en proposant de vraies combinaisons entre les chanteurs, au lieu d’un simple partage de couplets comme c’est trop souvent le cas. Freedom Taking Over propose un final en forme de feu d’artifice entre les voix qui répondent aux instrumentistes déchaînés. Undivided pousse encore plus la sophistication : les voix des trois chanteurs sont identifiables en stéréo, Cedric Myton à gauche, Harrison Stafford au milieu, Don Carlos à droite. En fermant les yeux, on les imagine facilement en face de soi, avec les musiciens derrière. Une belle idée pour conclure un album totalement maîtrisé qui a placé Groundation dans la cour des grands. © Smaël Bouaici

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Hebron Gate

Groundation

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1
Jah Jah Know
00:06:03

Don Carlos, FeaturedArtist - The Congos, FeaturedArtist - Groundation, MainArtist - Harrison Stafford, Composer, Lyricist - Marcus Urani, Composer

2002 Soulbeats Records 2002 Soulbeats Records

2
Babylon Rule Dem
00:07:03

Don Carlos, FeaturedArtist - The Congos, FeaturedArtist - Groundation, MainArtist - Harrison Stafford, Composer, Lyricist - Marcus Urani, Composer

2002 Soulbeats Records 2002 Soulbeats Records

3
Silver Tongue Show
00:06:08

Don Carlos, FeaturedArtist - The Congos, FeaturedArtist - Groundation, MainArtist - Harrison Stafford, Composer, Lyricist - Marcus Urani, Composer

2002 Soulbeats Records 2002 Soulbeats Records

4
Weeping Pirates
00:06:43

Don Carlos, FeaturedArtist - The Congos, FeaturedArtist - Groundation, MainArtist - Harrison Stafford, Composer, Lyricist - Marcus Urani, Composer

2002 Soulbeats Records 2002 Soulbeats Records

5
Picture On the Wall
00:06:10

Don Carlos, FeaturedArtist - The Congos, FeaturedArtist - Groundation, MainArtist - Harrison Stafford, Composer, Lyricist - Marcus Urani, Composer

2002 Soulbeats Records 2002 Soulbeats Records

6
Something More
00:04:53

Don Carlos, FeaturedArtist - The Congos, FeaturedArtist - Groundation, MainArtist - Harrison Stafford, Composer, Lyricist - Marcus Urani, Composer

2002 Soulbeats Records 2002 Soulbeats Records

7
Hebron
00:05:09

Don Carlos, FeaturedArtist - The Congos, FeaturedArtist - Groundation, MainArtist - Harrison Stafford, Composer, Lyricist - Marcus Urani, Composer

2002 Soulbeats Records 2002 Soulbeats Records

8
Freedom Taking Over
00:06:02

Don Carlos, FeaturedArtist - The Congos, FeaturedArtist - Groundation, MainArtist - Harrison Stafford, Composer, Lyricist - Marcus Urani, Composer

2002 Soulbeats Records 2002 Soulbeats Records

9
Undivided
00:05:52

Don Carlos, FeaturedArtist - The Congos, FeaturedArtist - Groundation, MainArtist - Harrison Stafford, Composer, Lyricist - Marcus Urani, Composer

2002 Soulbeats Records 2002 Soulbeats Records

Chronique

Si la côte Est des Etats-Unis, de New York à la Floride, est devenue une terre de reggae en accueillant au fil du temps nombre d’artistes jamaïcains émigrés (Coxsone, le fondateur du label pionnier Studio One, a notamment déménagé à Brooklyn dans les 80’s), pendant longtemps, on ne pouvait pas en dire autant de la Californie, dont le principal fait d’armes se résumait au Baby, I Love Your Way, une reprise reggae bien trop sucrée du titre de Peter Frampton par Big Mountain. Il y avait donc un boulevard de gabarit hollywoodien pour les membres de Groundation, qui, après deux albums, signent un coup de maître en 2002 avec Hebron Gate, et prouvent que les guitares yankees savent aussi produire des skanks bien secs, la base d’un reggae réussi. Puisant ses influences dans la période “foundation”, le reggae roots des 70’s (des groupes comme les Wailers, Gladiators, Abyssinians…), Groundation se distingue par la voix nasillarde de son chanteur/guitariste Harrison Stafford, qui maîtrise l’art du refrain catchy, et surtout par le talent de ses musiciens venus du jazz.

Dès le premier titre, Jah Jah Know, le ton est donné. Ceci ne sera pas un disque de reggae basique, en atteste la durée des morceaux, entre 5 et 7 minutes, le double des standards jamaïcains façonnés par le format 45 tours. Il s’agit de laisser de la place à la musique, avec des titres extended qui démarrent par un schéma refrain/couplet/refrain classique avant de se transformer en jam-session sur la seconde moitié. Comme s’ils étaient sur scène, les Groundation, menés par le trompettiste David Chachere et le directeur musical du groupe, Marcus Urani, aux claviers, se lâchent sur chaque titre, entre solo de guitare (Silver Tongue Show), de trompette (Babylon Rule Dem) ou question/réponse entre basse et clavier (Weeping Pirates).

L’album monte crescendo jusqu’à son point d’orgue, les deux derniers titres Freedom Taking Over et Undivided, avec deux featurings de légende réunis pour la première fois sur disque, Cedric Myton, le falsetto du célèbre groupe The Congos, et Don Carlos, fondateur éphémère de Black Uhuru et star de la période 70-80. Là encore, les Groundation s’affranchissent des codes en proposant de vraies combinaisons entre les chanteurs, au lieu d’un simple partage de couplets comme c’est trop souvent le cas. Freedom Taking Over propose un final en forme de feu d’artifice entre les voix qui répondent aux instrumentistes déchaînés. Undivided pousse encore plus la sophistication : les voix des trois chanteurs sont identifiables en stéréo, Cedric Myton à gauche, Harrison Stafford au milieu, Don Carlos à droite. En fermant les yeux, on les imagine facilement en face de soi, avec les musiciens derrière. Une belle idée pour conclure un album totalement maîtrisé qui a placé Groundation dans la cour des grands. © Smaël Bouaici

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