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Claude Debussy|Debussy, Elgar, Respighi & Sibelius: Violin Sonatas

Debussy, Elgar, Respighi & Sibelius: Violin Sonatas

James Ehnes - Andrew Armstrong

Livret numérique

Disponible en
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L’ombre de la mort plane sur la Sonate pour violon de Debussy, bien que son climat plutôt aimable ne le laisse guère deviner : en 1915, alors que ses élans créatifs étaient étouffés par les massacres de la Grande Guerre, Debussy apprenait qu’il souffrait d’un cancer. Au cours de ce même été, il loua une maison sur la côte normande et se remit à composer. « Je veux travailler, non pas tant pour moi, que pour donner une preuve, si petite soit-elle, qu’y eût-il trente millions de Boches on ne détruit pas la pensée française » écrit-il alors à son éditeur avec le franc-parler qui le caractérise. Dans cette fièvre créatrice tardive, il écrivit notamment la Sonate pour violoncelle et piano et la Sonate pour flûte, alto et harpe. C’étaient là les deux premières d’une série prévue de Six sonates pour instruments divers, par Claude Debussy – musicien français (ainsi qu’il signait désormais). La Sonate pour violon et piano qu’il commença en 1916 devait être la dernière qu’il achèverait – et du reste son ultime œuvre majeure. Le compositeur en donna lui-même la création avec Gaston Poulet en mai 1917 à Paris, une autre fois peu après à Biarritz, puis s’éteignit le 5 mars 1918. Deux jours plus tôt, à Bologne, Respighi avait lui-même créé sa nouvelle Sonate en si mineur, composée peu de temps après Les Fontaines de Rome, premier triptyque de la grande « trilogie romaine » qui propulsa le compositeur à l’avant-scène de la renommée internationale. La Sonate conserve encore une légère saveur brahmsienne ; d’ailleurs, le Finale s’inspire du dernier mouvement de la Quatrième Symphonie de Brahms, une passacaille. Quelque cinq mois et demi après la création de la Sonate de Respighi – le 20 août 1918 au matin, pour être précis – Edward Elgar nota laconiquement : « Écrit un peu de musique ». La musique en question était l’esquisse de ce qui deviendrait sa Sonate pour violon en mi mineur. Comme les sonates de Debussy et de Respighi, celle d’Elgar comporte trois mouvements. Rien dans cette œuvre ne rappelle qu’il existait alors des compositeurs comme Bartók et Schoenberg (voire même Debussy…) ; au contraire, comme l’écrivait le critique L. Dutton Green, « elle semble protester contre les procédés tirés par les cheveux des ultramodernes – elle semble dire : voyons ce qui peut encore être fait avec les vieilles formes, les vieilles méthodes de composition, les vieilles gammes : si seulement on sait s’y prendre, l’œuvre peut néanmoins être nouvelle, originale, belle. » En complément de programme, le fameux violoniste canadien James Ehnes – sur le Stradivarius « Ex-Marsick » – et son comparse Andrew Armstrong nous offrent un petit bonbon de Sibelius, la charmante Berceuse Op. 79 n° 6, écrite elle aussi aux alentours de la Grande Guerre. © SM/Qobuz

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Debussy, Elgar, Respighi & Sibelius: Violin Sonatas

Claude Debussy

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1
Violin Sonata in G Minor, L. 140: I. Allegro vivo
James Ehnes
00:04:42

Claude Debussy, Composer - James Ehnes, MainArtist - Andrew Armstrong, MainArtist

(C) 2016 PM Classics Ltd. (P) 2016 PM Classics Ltd.

2
Violin Sonata in G Minor, L. 140: II. Intermede - Fastaque et leger
James Ehnes
00:04:10

Claude Debussy, Composer - James Ehnes, MainArtist - Andrew Armstrong, MainArtist

(C) 2016 PM Classics Ltd. (P) 2016 PM Classics Ltd

3
Violin Sonata in G Minor, L. 140: III. Finale - Très animé
James Ehnes
00:04:30

Claude Debussy, Composer - James Ehnes, MainArtist - Andrew Armstrong, MainArtist

(C) 2016 PM Classics Ltd. (P) 2016 PM Classics

4
Violin Sonata in E Minor, Op. 82: I. Allegro
James Ehnes
00:08:31

Edward Elgar, Composer - James Ehnes, MainArtist - Andrew Armstrong, MainArtist

(C) 2016 PM Classics Ltd. (P) 2016 PM Classics Ltd

5
Violin Sonata in E Minor, Op. 82: II. Romance - Andante
James Ehnes
00:08:28

Edward Elgar, Composer - James Ehnes, MainArtist - Andrew Armstrong, MainArtist

(C) 2016 PM Classics Ltd. (P) 2016 PM Classics Ltd

6
Violin Sonata in E Minor, Op. 82: III. Allegro non troppo
James Ehnes
00:09:32

Edward Elgar, Composer - James Ehnes, MainArtist - Andrew Armstrong, MainArtist

(C) 2016 PM Classics Ltd. (P) 2016 PM Classics Ltd.

7
Violin Sonata in B Minor, P. 110: I. Moderato
James Ehnes
00:09:30

Ottorino Respighi, Composer - James Ehnes, MainArtist - Andrew Armstrong, MainArtist

(C) 2016 PM Classics Ltd. (P) 2016 PM Classics Ltd

8
Violin Sonata in B Minor, P. 110: II. Andante espressivo
James Ehnes
00:09:03

Ottorino Respighi, Composer - James Ehnes, MainArtist - Andrew Armstrong, MainArtist

(C) 2016 PM Classics Ltd. (P) 2016 PM Classics Ltd

9
Violin Sonata in B Minor, P. 110: III. Passacaglia - Allegro moderato ma energico
James Ehnes
00:07:43

Ottorino Respighi, Composer - James Ehnes, MainArtist - Andrew Armstrong, MainArtist

(C) 2016 PM Classics Ltd. (P) 2016 PM CLassics Ltd.

10
10 Pensées Lyriques, Op. 40: V. Berceuse
James Ehnes
00:02:45

Jean Sibelius, Composer - James Ehnes, MainArtist - Andrew Armstrong, MainArtist

(C) 2016 PM Classics Ltd. (P) 2016 PM Classics

Chronique

L’ombre de la mort plane sur la Sonate pour violon de Debussy, bien que son climat plutôt aimable ne le laisse guère deviner : en 1915, alors que ses élans créatifs étaient étouffés par les massacres de la Grande Guerre, Debussy apprenait qu’il souffrait d’un cancer. Au cours de ce même été, il loua une maison sur la côte normande et se remit à composer. « Je veux travailler, non pas tant pour moi, que pour donner une preuve, si petite soit-elle, qu’y eût-il trente millions de Boches on ne détruit pas la pensée française » écrit-il alors à son éditeur avec le franc-parler qui le caractérise. Dans cette fièvre créatrice tardive, il écrivit notamment la Sonate pour violoncelle et piano et la Sonate pour flûte, alto et harpe. C’étaient là les deux premières d’une série prévue de Six sonates pour instruments divers, par Claude Debussy – musicien français (ainsi qu’il signait désormais). La Sonate pour violon et piano qu’il commença en 1916 devait être la dernière qu’il achèverait – et du reste son ultime œuvre majeure. Le compositeur en donna lui-même la création avec Gaston Poulet en mai 1917 à Paris, une autre fois peu après à Biarritz, puis s’éteignit le 5 mars 1918. Deux jours plus tôt, à Bologne, Respighi avait lui-même créé sa nouvelle Sonate en si mineur, composée peu de temps après Les Fontaines de Rome, premier triptyque de la grande « trilogie romaine » qui propulsa le compositeur à l’avant-scène de la renommée internationale. La Sonate conserve encore une légère saveur brahmsienne ; d’ailleurs, le Finale s’inspire du dernier mouvement de la Quatrième Symphonie de Brahms, une passacaille. Quelque cinq mois et demi après la création de la Sonate de Respighi – le 20 août 1918 au matin, pour être précis – Edward Elgar nota laconiquement : « Écrit un peu de musique ». La musique en question était l’esquisse de ce qui deviendrait sa Sonate pour violon en mi mineur. Comme les sonates de Debussy et de Respighi, celle d’Elgar comporte trois mouvements. Rien dans cette œuvre ne rappelle qu’il existait alors des compositeurs comme Bartók et Schoenberg (voire même Debussy…) ; au contraire, comme l’écrivait le critique L. Dutton Green, « elle semble protester contre les procédés tirés par les cheveux des ultramodernes – elle semble dire : voyons ce qui peut encore être fait avec les vieilles formes, les vieilles méthodes de composition, les vieilles gammes : si seulement on sait s’y prendre, l’œuvre peut néanmoins être nouvelle, originale, belle. » En complément de programme, le fameux violoniste canadien James Ehnes – sur le Stradivarius « Ex-Marsick » – et son comparse Andrew Armstrong nous offrent un petit bonbon de Sibelius, la charmante Berceuse Op. 79 n° 6, écrite elle aussi aux alentours de la Grande Guerre. © SM/Qobuz

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