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James Ehnes|Beethoven Violin Sonatas Nos. 7 & 10

Beethoven Violin Sonatas Nos. 7 & 10

James Ehnes & Andrew Armstrong

Livret numérique

Disponible en
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Il paraît presque superflu de vouloir chroniquer le dernier volet du cycle de sonates de Beethoven de James Ehnes et Andrew Armstrong, alors que les trois albums précédents se sont classés au rang des incontournables et que la critique a abondé en ce sens. Les superlatifs nous manquent à tous. Cela dit, ce quatrième album est aussi le dernier, et il mérite amplement que l’’on en vante encore les mérites.


Les sonates exceptionnelles de cette série sont deux des trois sonates que Beethoven a écrites en quatre mouvements, au lieu des trois traditionnels. La sonate no 7, avec sa tonalité en do mineur, est la plus dramatique et la plus bouleversante du trio de sonates de l’opus 30. Elle annonce clairement le « Kreutzer » de l’année suivante. La sonate no 10, composée une décennie plus tard pour le grand violoniste français Pierre Rode, est une proposition toute en douceur, unique au sein de son opus 96.


Les auditeurs qui connaissent déjà sur le bout des doigts les trois premiers volumes de ce cycle d’enregistrements seront heureux de découvrir, toutefois sans surprise, que son apogée reflète la même acoustique naturelle, vive sans être trop prononcée, la même aisance légère témoignant que les interprétations de ce répertoire au moyen d’instruments modernes peuvent sonner aussi « juste » que celles’ interprétées avec des instruments d’époque. Et il est tout aussi évident que ces sonates n’ont pas été composées comme des « sonates pour violon », mais plutôt comme des « sonates pour piano et violon », autrement dit avec le piano sur un pied d’égalité absolu avec le violon.


Penchons-nous à présent sur les détails. Dès le début de la no 7, Armstrong met en scène un style fabuleux, caractérisé par le côté imprévisible et méphistophélique qu’il donne aux groupements de doubles croches du thème d’ouverture sombre et menaçant au piano. Tout au long de la sonate, Ehnes et lui proposent un mélange de turbulence théâtrale et d’élégance raffinée révélant des contrastes dynamiques fougueux et des interprétations riches, articulées avec une élégance sans faille, et dont les tonalités respectives sont merveilleusement épurées et cristallines. Leur Adagio est à la fois aussi captivant qu’on peut le souhaiter et délicieusement parsemé de surprises dynamiques.


La no 10 n’est pas moins agréable. Le style délicat d’Ehnes et sa capacité à interpréter une longue ligne en legato sont source de plaisir constant, notamment dans l’Adagio, qui paraît d’autant plus serein qu’il est fluide, Ehnes et Armstrong n’ayant pas surexploité sa dimension romantique. À 5 min 25 s, elle est comparable à l’interprétation de Faust et Melnikov, et nettement plus rapide que celle de Kremer et Argerich à 6 min 28 s, ou encore que celle de Zukerman et Barenboim à 7 min 13 s. Un final chaleureux, avec des moments délicieusement langoureux et des éclats folkloriques revigorants, complète ce cycle qui promet de ravir encore et encore les auditeurs amateurs d’instruments modernes et d’époque. © Charlotte Gardner/Qobuz

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Beethoven Violin Sonatas Nos. 7 & 10

James Ehnes

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1
Violin Sonata No. 7 in C Minor, Op. 30 No. 2: I. Allegro con brio
00:07:31

Ludwig van Beethoven, Composer - James Ehnes, MainArtist - Andrew Armstrong, MainArtist

(C) 2020 PM Classics Ltd (P) 2020 James Ehnes

2
Violin Sonata No. 7 in C Minor, Op. 30 No. 2: II. Adagio cantabile
00:08:24

Ludwig van Beethoven, Composer - James Ehnes, MainArtist - Andrew Armstrong, MainArtist

(C) 2020 PM Classics Ltd (P) 2020 James Ehnes

3
Violin Sonata No. 7 in C Minor, Op. 30 No. 2: III. Scherzo (Allegro)
00:03:32

Ludwig van Beethoven, Composer - James Ehnes, MainArtist - Andrew Armstrong, MainArtist

(C) 2020 PM Classics Ltd (P) 2020 James Ehnes

4
Violin Sonata No. 7 in C Minor, Op. 30 No. 2: IV. Finale (Allegro)
00:05:10

Ludwig van Beethoven, Composer - James Ehnes, MainArtist - Andrew Armstrong, MainArtist

(C) 2020 PM Classics Ltd (P) 2020 James Ehnes

5
Violin Sonata No. 10 in G Major, Op. 96: I. Allegro moderato
00:10:37

Ludwig van Beethoven, Composer - James Ehnes, MainArtist - Andrew Armstrong, MainArtist

(C) 2020 PM Classics Ltd (P) 2020 James Ehnes

6
Violin Sonata No. 10 in G Major, Op. 96: II. Adagio espressivo
00:05:25

Ludwig van Beethoven, Composer - James Ehnes, MainArtist - Andrew Armstrong, MainArtist

(C) 2020 PM Classics Ltd (P) 2020 James Ehnes

7
Violin Sonata No. 10 in G Major, Op. 96: III. Scherzo (Allegro)
00:02:06

Ludwig van Beethoven, Composer - James Ehnes, MainArtist - Andrew Armstrong, MainArtist

(C) 2020 PM Classics Ltd (P) 2020 James Ehnes

8
Violin Sonata No. 10 in G Major, Op. 96: IV. Poco allegretto
00:08:47

Ludwig van Beethoven, Composer - Arne Akselberg, Engineer - Simon Kiln, AssociateProducer - James Ehnes, MainArtist - Andrew Armstrong, MainArtist - Matthew Cosgrove, AAndRCoordinator

(C) 2020 PM Classics Ltd (P) 2020 James Ehnes

Chronique

Il paraît presque superflu de vouloir chroniquer le dernier volet du cycle de sonates de Beethoven de James Ehnes et Andrew Armstrong, alors que les trois albums précédents se sont classés au rang des incontournables et que la critique a abondé en ce sens. Les superlatifs nous manquent à tous. Cela dit, ce quatrième album est aussi le dernier, et il mérite amplement que l’’on en vante encore les mérites.


Les sonates exceptionnelles de cette série sont deux des trois sonates que Beethoven a écrites en quatre mouvements, au lieu des trois traditionnels. La sonate no 7, avec sa tonalité en do mineur, est la plus dramatique et la plus bouleversante du trio de sonates de l’opus 30. Elle annonce clairement le « Kreutzer » de l’année suivante. La sonate no 10, composée une décennie plus tard pour le grand violoniste français Pierre Rode, est une proposition toute en douceur, unique au sein de son opus 96.


Les auditeurs qui connaissent déjà sur le bout des doigts les trois premiers volumes de ce cycle d’enregistrements seront heureux de découvrir, toutefois sans surprise, que son apogée reflète la même acoustique naturelle, vive sans être trop prononcée, la même aisance légère témoignant que les interprétations de ce répertoire au moyen d’instruments modernes peuvent sonner aussi « juste » que celles’ interprétées avec des instruments d’époque. Et il est tout aussi évident que ces sonates n’ont pas été composées comme des « sonates pour violon », mais plutôt comme des « sonates pour piano et violon », autrement dit avec le piano sur un pied d’égalité absolu avec le violon.


Penchons-nous à présent sur les détails. Dès le début de la no 7, Armstrong met en scène un style fabuleux, caractérisé par le côté imprévisible et méphistophélique qu’il donne aux groupements de doubles croches du thème d’ouverture sombre et menaçant au piano. Tout au long de la sonate, Ehnes et lui proposent un mélange de turbulence théâtrale et d’élégance raffinée révélant des contrastes dynamiques fougueux et des interprétations riches, articulées avec une élégance sans faille, et dont les tonalités respectives sont merveilleusement épurées et cristallines. Leur Adagio est à la fois aussi captivant qu’on peut le souhaiter et délicieusement parsemé de surprises dynamiques.


La no 10 n’est pas moins agréable. Le style délicat d’Ehnes et sa capacité à interpréter une longue ligne en legato sont source de plaisir constant, notamment dans l’Adagio, qui paraît d’autant plus serein qu’il est fluide, Ehnes et Armstrong n’ayant pas surexploité sa dimension romantique. À 5 min 25 s, elle est comparable à l’interprétation de Faust et Melnikov, et nettement plus rapide que celle de Kremer et Argerich à 6 min 28 s, ou encore que celle de Zukerman et Barenboim à 7 min 13 s. Un final chaleureux, avec des moments délicieusement langoureux et des éclats folkloriques revigorants, complète ce cycle qui promet de ravir encore et encore les auditeurs amateurs d’instruments modernes et d’époque. © Charlotte Gardner/Qobuz

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