Néo-classique. Sans doute par paresse, cette étiquette se retrouve collée sur le dos d’un nombre croissant d’artistes. Même s’ils ne parlent pas la même langue, Nils Frahm, Ólafur Arnalds, Max Richter et quelques autres partagent une fascination pour Brian Eno, les minimalistes Steve Reich et Philip Glass sans oublier un compositeur comme Erik Satie… Difficile de ne pas faire entrer Jean-Michel Blais dans cette famille qui s’agrandit de jour en jour.
Surtout que le Québécois trentenaire apporte sa singularité qui saute aux oreilles sur Dans ma main, son deuxième album qu’il publie sur le label Arts & Craft. Mais si la musique instrumentale de Blais fait écho à de nombreuses autres, si son alliage entre acoustique et électronique est d’une rare justesse et si ses mélodies font défiler des flots d’images figées ou en mouvement, il y a chez lui une élégance et un lyrisme dans son piano plutôt rare chez ses contemporains.
Le temps d’une rencontre, Jean-Michel Blais revient sur son parcours pas comme les autres, la manière dont la technologie s’est immiscée dans son écriture, l’enregistrement atypique de Dans ma main, sans oublier feu Jean-Michel Basquiat, invité surprise de ce nouvel album. En prime, Blais offre à Qobuz une session exclusive du thème Dans ma main qui donne son titre à l'album :
Jean-Michel Blais : Qobuz interview
QobuzJean-Michel Blais : Qobuz session
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