Rencontre avec le pianiste Cédric Tiberghien à l’occasion d’un album consacré au compositeur polonais Karol Szymanowski paru chez Hyperion.

« Son style devait beaucoup à Chopin, sa forme avait quelque chose de Scriabine, mais il y avait déjà l’empreinte d’une personnalité forte et originale dans la ligne de sa mélodie et dans ses modulations audacieuses et originales ». Ainsi parlait Arthur Rubinstein de ce Karol Szymanowski qui fascine tant Cédric Tiberghien. Après une intégrale de la musique pour violon et piano du compositeur polonais enregistrée en 2008 chez Hyperion avec Alina Ibragimova, le pianiste signe, pour le même label, un disque composé de plusieurs études, de Masques et de Métopes. Depuis plusieurs années maintenant, Tiberghien qui goûta précocement aux lauriers (Grand prix du Concours Long-Thibaud en 1998) a pris sa carrière en mains, faisant le tri dans ses envies, sans avoir à choisir entre récital, musique de chambre ou orchestrale. Beethoven et Brahms certes, mais également Franck ou Martinu, Tansman ou Szymanowski comme ici. Le temps d’un podcast, il revient sur cette passion pour ce fascinant compositeur un peu délaissé.

Cédric Tiberghien : interview vidéo Qobuz

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