La jeune violoniste écossaise Nicola Benedetti poursuit son ascension avec un cinquième album consacré à Tchaïkovski et Bruch. Rencontre.

Les frimousses de mannequins sont généralement mal vues par la sphère classique. On dégaine ainsi la suspicion avant même la moindre écoute… Nicola Benedetti ne se soucie heureusement pas vraiment de cela, concentrant sa vie sur la seule chose qui l’habite : la musique. Outre-manche, la violoniste écossaise qui soufflera ses 24 bougies le 1er juillet 2011 fait déjà figure de phénomène, soutenue par le public comme les médias. Ayant gravé des compositeurs aussi variés que Vaughan Williams, Mozart, Taverner, Mendelssohn, Massenet et Szymanowski, elle publie un cinquième album réunissant deux pièces majeures du répertoire romantique, les concertos de Tchaïkovski et Bruch. A cette occasion, Benedetti revient sur sa jeune carrière, les dangers de l’étiquette « enfant prodige », sa rencontre avec Yehudi Menuhin et ses envies à la scène comme au disque.

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