La tornade russe Arcadi Volodos jouera Schubert, Brahms et Liszt, le 20 juin, au Théâtre des Champs-Élysées.

Mercredi 20 juin, Arcadi Volodos est en concert parisien au Théâtre des Champs-Élysées. Au programme du récital du fulgurant pianiste russe, la Sonate op. 143 D. 784 de Schubert, Trois Intermezzi op. 117 de Brahms et la Sonate en si mineur de Liszt.

Sous l’apparence d’un véritable colosse, Volodos a toujours gardé la sensibilité d’un écorché. De Moscou à Paris, où il a fini ses études, le virtuose continue son parcours, en solitaire, et se moque bien des modes ou tendances... Son impressionnant récital enregistré live au Carnegie Hall de New York en 1998 l'a propulsé sous les feux de la rampe. La musicalité d’Arcadi Volodos tient du miracle, sa technique du pacte faustien. Ce diable de virtuose fait dresser les cheveux sur la tête. Les fantômes de Cziffra et Horowitz ne sont pas loin... Ses albums Schubert et Liszt ont pourtant confirmé que le Russe aux mains ensorcelées a bien plus que des doigts - et qu'à ce jeu-là, il n'a pas sacrifié son âme.

Comme ses compatriotes Kissin ou Lugansky, Volodos appartient également à la grande tradition de l'école du piano russe. Amateur de transcriptions, interprète audacieusement libre avec un sens du clavier hors normes, il impressionne très jeune Ozawa et Chailly qui l'engagent aussitôt.

Arcadi Volodos a conquis les salles du monde entier avec son jeu stupéfiant et ses propres transcriptions, qui lui ont valu le surnom de « nouveau Horowitz ». Dans le même temps, il démontre qu’il est bien plus que cela : sa virtuosité sans limite associée à un sens unique du rythme, de la couleur et de la poésie font de Volodos le narrateur romantique d’histoires intenses. Jouée par ce pianiste, une mélodie baroque est aussi étourdissante et fascinante que le Troisième concerto de Rachmaninov !

Né à Saint-Pétersbourg en 1972, Arcadi Volodos étudie d’abord le chant et la direction, mais ne se consacre pas sérieusement au piano avant 1987 au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Il poursuit ses études au Conservatoire de Moscou avec Galina Eguiazarova, puis à Paris et Madrid.

Depuis ses débuts à New York en 1996, Volodos se produit dans le monde entier en récital, ainsi qu’avec les meilleurs orchestres, dirigés par les plus grands chefs. Il a ainsi joué avec le Berlin Philharmonic, le Israel Philharmonic Orchestra, le Philharmonia Orchestra, le Rotterdam Philharmonic, le Royal Concertgebouw Orchestra, le Royal Philharmonic Orchestra, le Tonhalle Orchestra, le Munich Philharmonic, le Boston Symphony Orchestra, le Chicago Symphony Orchestra, le New York Philharmonic et le San Francisco Symphony Orchestra, sous la direction, entre autres, de Maazel, Ashkenazy, Chung, Tilson-Thomas, Chailly, Gergiev, Levine, Mehta et Ozawa.

En récital, Arcadi Volodos apparaît régulièrement au Carnegie Hall de New York, à la Philharmonie de Berlin, au Musikverein de Vienne, au Théâtre des Champs-Elysées, ainsi qu’à Chicago, Los Angeles et toutes les capitales européennes. En 1998, il est le premier pianiste à donner un récital au Bayerischen Staatsoper. Il est invité chaque année au Festival de Salzburg, depuis des débuts triomphaux en 2002.

Son premier récital à Carnegie Hall à l’automne 1998 est désormais historique. Sony Classical a pu enregistrer à cette occasion Arcadi Volodos Live At Carnegie Hall. Le Russe grave ensuite les Piano Transcriptions. Depuis, il a enregistré divers albums, dont l’interprétation des Sonates de Schubert, les pièces solos et les transcriptions de Rachmaninov, ainsi que les concerts live des concertos pour piano n°3 de Rachmaninov et n°1 de Tchaïkovski avec le Berlin Philharmonic Orchestra, sous la direction de James Levine et Seiji Ozawa. En février 2007, il a publié Volodos joue Liszt. En janvier 2010, il publiait un récital viennois renversant, Volodos In Vienna.

Le site officiel d’Arcadi Volodos

Le site du Théâtre des Champs-Élysées