Quand Jack Tatum, maître de la dream pop, se penche sur le rock des 80's...

Depuis presque une décennie, Jack Tatum alias Wild Nothing est l’indéboulonnable ambassadeur de la dream pop dans toute sa splendeur. Emmitouflant ses mélodies d’un onirisme extralarge dans des guitares réverbérées à l’infini, le natif de Virginie s’applique aussi toujours autant côté micro et stylo. Et sa voix porte ce fil narratif, léger et flouté, que Morrissey chez les Smiths ou Robert Smith avec Cure déroulaient vers des éthers mélancoliques et quasi surréalistes, attachants conteurs d’un certain mal-être…

Wild Nothing possède aussi cette faculté de mettre en musique mal à l’âme romantique ou histoires irracontables. Avec Indigo qui vient de paraître, Tatum élargit son nuancier, intègre davantage de synthés et de sons 80’s. « Je voulais que ce disque sonne comme un album de studio classique, précise l’orfèvre en mélodie cristalline. Je voulais donner de l’ampleur à mon propos, et me rapprocher des artistes que j’adore. Ceux qui ont clairement influencé Indigo sont Roxy Music, Kate Bush et Fleetwood Mac. Avalon de Roxy Music est l’un de mes disques préférés de tous les temps ! J’ai également voulu penser à la façon dont ma musique pouvait vieillir, à l’idée d’intemporalité. Et si Indigo n’est pas intemporel, il est au moins hors du temps, je pense… »

La force de Jack Tatum est de parfaitement fusionner ces influences typées plus qu’assumées aux marqueurs originels de Wild Nothing. A l’arrivée, son quatrième album propose une dream pop en CinémaScope, comme si les quatre murs de sa chambre d’étudiant où naquit le son Wild Nothing s’étaient effondrés, laissant entrevoir de grands espaces…

Wild Nothing // Letting Go (Official Video)

CapturedTracks

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