Un demi siècle après sa disparition, Vaughan Williams revit sur les routes de l’hexagone jusqu’en avril avec son opéra Riders To The Sea.

Du 18 octobre au 11 avril 2009, l’opéra de Vaughan Williams d’après la pièce de J.M. Synge, Riders To The Sea, traversera l’hexagone dans une production de l’Arcal.

Sur scène, l’Orchestre du Grand Théâtre de Reims dirigé par Jean-Luc Tingaud et, en alternance, le Chœur Thibaut de Champagne sous la direction d’Hélène Le Roy et le Chœur de l’Opéra de Rennes dirigé par Gildas Pungier. La mise en scène est signée Christian Gangneron, avec Jacqueline Mayeur, Patrice Verdelet, Rayanne Dupuis et Sevan Manoukian. Les représentations seront précédées de Songs Of Travel, cycle de mélodies pour baryton et orchestre de Vaughan Williams sur des poèmes de Robert Louis Stevenson.

Créé le 14 janvier 2006 au Grand Théâtre de Reims, cette production de l’opéra de Vaughan Williams traversera la France aux dates suivantes : le 18 octobre au Grand Théâtre de Reims, le 15 novembre à l’Opéra de Lille, du 20 au 25 novembre à l’Opéra de Rennes , le 27 mars au Théâtre de Troyes, le 3 avril au Bateau Feu de Dunkerque et enfin du 8 au 11 avril à Paris au Théâtre de l’Athénée.

Créé à Londres au Royal College of Music le 30 novembre 1937, Riders To The Sea est l’une des premières pièces de J.M. Synge. Il a longtemps voyagé avant de se mettre à l’écriture. Son ami Yeats, le grand poète irlandais, l’engage, sentant quelque chose venir, à aller sur les Iles d’Aran. Là-bas, Synge est fasciné par la vie des pêcheurs, par leur langue, leur relation aux éléments, leur façon d’être dans la tragédie et leur rapport à la vie, d’une intensité extrême. C’est sur ces îles que Synge situe l’action de Riders To The SeaRalph Vaughan Williams (1872-1958) étudie le violon, la composition, se perfectionne auprès de Max Bruch et de Maurice Ravel. À la recherche d’une essence de la musique anglaise, il sera l’un des premiers à parcourir le pays pour recueillir mélodies traditionnelles, chants de Noël et balades folkloriques. Symphonies, opéras, musiques de film, ballets, cycles de mélodies, musique religieuse… Son œuvre sera déterminante pour une génération de compositeurs anglais, de Sir Michael Tippet à Benjamin Britten. Ses cendres reposent à l’Abbaye de Westminter, près de celles de Purcell. Compagnie Nationale de Théâtre Lyrique et Musical créée en 1983, l’Arcal aborde l’art lyrique en poursuivant un triple objectif : production-création, recherche-formation-insertion, diffusion-sensibilisation. L’Arcal choisit un répertoire d'opéra de chambre où le jeu scénique est primordial, essentiellement baroque et contemporain.

Son projet artistique s'appuie sur deux territoires et deux outils : la région Ile-de-France avec un lieu de fabrique à Paris dans le XXème arrondissement, rue des Pyrénées, d'une part, et d'autre part, la région Champagne-Ardenne avec une résidence au Grand Théâtre de Reims. Le partenariat avec le Grand Théâtre de Reims se veut une coopération dynamique permettant de marier les moyens et les pratiques complémentaires d'une compagnie et d'une maison d'opéra.

Le site officiel de l’Arcal

Un portrait de Vaughan Williams signé Michel Fleury (Classica)