QIBUZ / Lundi 4 janvier 2016

• Guns et LCD, les retours de la vengeance !

A peine commencée que l’année 2016 propose déjà deux reformations de taille, dans deux domaines on ne peut plus opposés : Guns N’Roses et LCD Soundsystem ! Révélée par le New York Times, la résurrection des deux groupes américains aura lieu lors de la prochaine édition du festival Coachella à Indio en Californie entre le 15 et le 24 avril. Même si ces deux comebacks n’ont pas été officiellement confirmés, les sources du quotidien new-yorkais semblent plus que fiables… Concernant LCD Soundsystem, on ne parlera que de demie surprise car lorsqu’il organisa le concert d’adieux de sa formation en avril 2011 au Madison Square Garden de New York, James Murphy avait déclaré qu’une renaissance future ne serait pas impossible si, un beau matin il en ressentait le besoin. Et pour ambiancer ses fans, le cerveau de LCD Soundsystem a livré une nouvelle chanson spécial Noël, le 24 décembre : le très mélancolique Christmas Will Break Your Heart… Pour les métalleux de Guns N’Roses, l’affaire est plus surprenante car elle concerne cette fois Axl Rose et Slash qui n’ont cessé de s’insulter par interviews interposées depuis un certain nombre d’années. Si l’enterrement de la hache de guerre est confirmé entre le chanteur et le guitariste, c’est l’un des groupes de rock les plus populaires des années 90 qui refera surface dans son line-up d’origine à Coachella au printemps prochain. A suivre.

• Quand Aretha fait pleurer Obama…

Invitée au Kennedy Center de Washington pour une grande soirée de célébration de la songwriteuse Carole King qui était honorée pour l’ensemble de son œuvre et de sa dense carrière, Aretha Franklin s’est lancée dans une version renversante de (You Make Me Feel Like) A Natural Woman. Présent dans le public, le président Barack Obama, ému au possible, verse même sa petite larme. Quant à Carole King qui avait écrit cette chanson en 1967, elle n’en croit pas ses yeux de voir sa vieille amie Aretha – dont la santé est des plus chaotique – livrer une telle performance.

• Les Specials en deuil

A 62 ans, John Bradbury a tiré sa révérence le 28 décembre 2015. Celui qui restera comme le grand batteur des Specials avait rejoint la formation de Coventry en 1979 en remplacement de Silverton Hutchinson. On pût l’entendre notamment sur les tubesques Too Much Too Young et A Message To You, Rudy, belle reprise d’une chanson de Dandy Livingstone. Après le succès du single Ghost Town, Terry Hall, Lynval Golding et Neville Staple s’en étaient allés former les Fun Boy Three, tandis que John Bradbury et Jerry Dammers transformaient les Specials en Special AKA, célèbre pour sa charismatique chanson (Free) Nelson Mandela. En 2008, Bradbury fait partie de la reformation des Specials, conservant son poste de batteur du groupe jusqu’à sa mort.

• Une suite aux Last Shadow Puppets

Ils furent le vrai choc du rock british de l’année 2008. Les Last Shadow Puppets feront leur grand retour en cette année 2016. Le vrai-faux groupe d’Alex Turner des Arctic Monkeys et de Miles Kane a livré deux teasers pour faire saliver ses fans. La suite de l’album The Age Of The Understatement paru en 2008, est attendue au printemps sans qu’on en connaisse pour l’instant le titre.

• Johnny chante Charlie

Selon l’AFP, François Hollande assistera à la plupart des commémorations des attentats de janvier et tout particulièrement à un rassemblement, le 10 janvier, place de la République à Paris, où Johnny Hallyday entonnera Un dimanche de janvier. Seul sur scène avec un guitariste, l’ex Idole des jeunes interprètera cette chanson qui saluait la mobilisation populaire et notamment la marche républicaine géante du 11 janvier 2015, réunie dans les rues de la capitale au lendemain de cette vague d'attentats, qui avait fait 17 morts. Toujours selon l’AFP, le chœur de l'armée française devrait également se produire lors de ces cérémonies.

• Disparition de Jean-Albert Cartier

Décédé le 30 décembre 2015, Jean-Albert Cartier fut à la tête de nombreuses institutions musicales. Ancien critique du journal Combat, il articula sa carrière autour de ses deux passions : la musique et la danse. En 1968, Cartier avait fondé et dirigé jusqu’en 1972, une association de coordination de l’activité des Maisons de la Culture et des troupes de décentralisation dramatique, qui visaient à développer la production théâtrale dans les régions. A la même époque, il avait créé le Ballet-Théâtre contemporain, Centre chorégraphique national, rattaché à la Maison de la culture d’Amiens. De 1972 à 1978, il est à la tête du Théâtre municipal d’Angers et du Centre chorégraphique et lyrique national, travaillant avec les metteurs en scène Jorge Lavelli, Claude Régy et Luca Ronconi. En 1978, il fonde et dirige le Ballet-Théâtre français de Nancy, Centre chorégraphique national, puis est directeur général, de 1979 à 1981, du Grand Théâtre de Nancy. A Paris, Jean-Albert Cartier dirige le Théâtre du Châtelet en 1980, sous le nom de Théâtre musical de Paris (TMP). En 1988, il quitte le Théâtre du Châtelet, dont il laisse les rênes à son second, Stéphane Lissner. Il passe alors à l’Opéra de Paris. Administrateur du Palais Garnier, il est licencié en avril 1991 pour absentéisme. Il devient délégué aux programmes musicaux de France Musique. De 1988 à 1991, il dirige le Festival de Paris, que la Ville de Paris lui demande de créer. En 1992, il est nommé à la tête du Versailles Festival Baroque. En 1994, Jean-Albert Cartier est nommé directeur général de l’Opéra de Nice, où il reste jusqu’en 1997. Deux ans plus tard, et jusqu’à 2013, il revient à la danse en créant et dirigeant Europa Danse, académie de perfectionnement et d’insertion professionnelle pour jeunes danseurs européens.

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