Avec "Opening", Superpoze signe un premier album d'une musicalité fascinante, un disque superbe et réellement habité. L'ange (Gabriel) de l'électro française revient sur son parcours et sa philosophie artistique.

Dans sa chambre plutôt que sur un dancefloor. C’est là qu’est née la musique de Gabriel Legeleux. A 22 ans seulement, le Caennais impose déjà son pseudo de Superpoze sur l’échiquier de la musique électronique made in France. Son premier album Opening (un disque sacré Qobuzissime !) publié sur son label Combien Mille Records, offre le portrait musical d’un jeune bidouilleur très doué. Une formation classique de conservatoire, des premières armes dans le beatmaking, une poignée de EP et progressivement un style misant davantage sur les mélodies et les harmonies que sur le rythme pur et dur. La belle symphonie électronique d’Opening est surtout l’autoportrait d’un musicien à forte personnalité, malgré les ombres d’une filiation Brian Eno/Jon Hopkins/Rone. Au fond, Superpoze semble plus inspiré par les géniaux savants fous de chez Warp, Ninja Tune ou Ghostly International que par les épées de chez Ed Banger ou Bromance… Son parcours, ses méthodes de travail, ses évolutions stylistiques, la scène électro de Caen, son label, les albums qui l’on marqués et ses envies futures : Superpoze raconte tout.

Superpoze : interview vidéo Qobuz

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