Le guitariste béninois, de par ses brillantes collaborations avec Herbie Hancock, Terence Blanchard, Angélique Kidjo ou Esperanza Spalding, est abonné aux éloges. Cet opus, en compagnie de ses complices Robert Glasper et Derrick Hodge, et de la contribution spectaculaire du batteur Mark Guiliana, risque d’enflammer davantage la critique. Plus instrumental que ses albums précédents – les interventions vocales de Loueke très subtiles, c’est la chanteuse Gretchen Parlato qui se met en évidence sur deux titres –, c’est la guitare (aux cordes métalliques) qui éclate dans toute sa dimension mélodique, soutenue par une rythmique impeccable, et chante la richesse multiculturelle de cette musique aux références profondément africaines.
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