Avec Lee Konitz, Art Pepper fut l'un des plus grands saxophonistes alto de l'après Parker. Un son unique slalomant entre les dos d'âne de la drogue et de la prison...

Si certaines stars du rock aiment se lover dans les méandres de l’algorithme « sex – drogue – rock’n’roll », la vie de certains jazzmen n’avait rien à leur envier. Evidemment, se souvenir d’Art Pepper pour ses frasques, ses problèmes d’adiction et ses séjours au château serait une grosse erreur. Pilier du jazz West Coast durant les années 50, il développera un chant unique, d’un lyrisme fou. Parti de l’héritage de Charlie Parker, il emmènera son alto vers un ailleurs, dans un swing bien à lui. Le 9 mai 1964, peu de temps après un énième séjour derrière les barreaux du pénitencier de San Quentin, il est épaulé par Frank Strazzeri au piano, Hersh Hamel à la contrebasse et Bill Goodwin à la batterie.

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