Violoniste malheureusement encore trop confidentielle, Anastasia Khitruk se produira à Paris, mardi 25 août et samedi 29 août en l’Eglise de la Madeleine à Paris, et vendredi 4 septembre en l’Eglise Saing germain des Prés. Au programme de ces trois concerts de rentrée, les Quatre Saisons de Vivaldi.
Hors nos frontières, le succès d’Anastasia Khitruk ne se dément pourtant pas. La jeune violoniste a fait partie des cinq nominés aux fameux Grammy Awards 2008. Elle a bénéficié d’une formation d’excellence en commençant ses études de violon très tôt, à Moscou, avec Dora Schwartzberg et Zinaida Gilels. Puis elle a poursuivi avec Dorothy De Lay au Mannes College et à la célèbre Juilliard School de New York. Elle s’est ensuite perfectionnée lors des Master classes d’Isaac Stern, Cho-Liang Lin, Joseph Swensen et Victor Tretiakov.
Anastasia Khitruk s’est produite à travers le monde avec des formations prestigieuses parmi lesquelles on peut citer l’Adelaide Symphony Orchestra en Australie, l’Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg ainsi que l’Orchestre de Musique de Chambre de Moscou, l’Orchestra della Fondazione Teatro Carlo Felice en Italie, etc.
Les salles plus renommés l’ont accueillie : l’Opéra d’Avignon et des Pays de Vaucluse, l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, le Symphony Space, le Merkin Concert Hall de New York, etc. Elle s’est produite dans le cadre de festivals internationaux : Sofia Music Weeks en Bulgarie, les Musicales du Luberon, le festival Sommet Musicaux de Gstaad, le Festival Elba, Isola Musicale d’Europa en Italie ou bien encore l’Aspen Festival aux Etats-Unis dans le Colorado.
Khitruk a joué sous la baguette de grands chefs comme Claude Bardon, Hannu Lintu, Svilen Semenov, Saulis Sondeskis… Et avec des musiciens tels que Tasso Adamopoulos, Alexandre Brussilovsky, Yuri Gandelsman, David Korevaar, Mark Peskanov, Francois Salque, Tatjana Vassiljeva, Volodymyr Vynnitsky, Daniel Propper, etc.
Côté répertoire, Anastasia Khitruk se singularise en s’intéressant aux compositeurs peu joués. Après Ivan Khandoshkin, c’est au tour de Léon de Saint-Lubin de piquer la curiosité de la talentueuse violoniste, véritable Indiana Jones de l’archet lors d’un superbe disque publié chez Naxos. Tout au long de cet enregistrement publié en mai dernier, l’art de Khitruk sert à merveille ces trésors jusqu’ici endormis et l’intéressée lance même un appel à témoin pour tout renseignement concernant la localisation d’autres œuvres de Léon de Saint Lubin ! La violoniste avait aussi enregistrée un bel opus consacré au compositeur de musiques de films Miklós Rózsa avec son Concerto pour violon op.24 et sa Symphonie concertante pour violon, violoncelle et orchestre op.29.
