Pierre-Laurent Aimard chez les classiques. C’est ainsi qu’on pourrait présenter le récital parisien du grand pianiste, dimanche 13 décembre, à 11h, au Théâtre du Châtelet. Dans le cadre des Concerts du dimanche matin, Aimard interprètera la Sonate nº6 en ré majeur, « Dürnitz », K. 284 de Wolfgang Amadeus Mozart et Quinze variations et une fugue sur un thème du ballet des « Créatures de Prométhée » en mi bémol majeur, op. 35 « Variations Eroica » de Ludwig van Beethoven.
Rendre évident le complexe, faire de l’évidence une complexité : tel est le credo de Pierre-Laurent Aimard. Grâce à son jeu limpide, équilibré, où chaque note prend sa place avec une virtuosité hors pair, il sait aussi bien éclairer l’Art de la fugue de Bach que cartographier une sonate de Boulez… Cette manière unique d’embrasser toutes les dimensions d’une œuvre fait merveille dans ses interprétations lumineuses de Mozart. Et que dire de son Beethoven, plus que jamais notre contemporain dans les vertigineuses Variations «Eroica» ?