Mercredi 19 mai, l’Union Jack flottera vigoureusement sur le fronton du Bataclan à Paris. Et le public sera sans doute essentiellement composé de sujets de sa Gracieuse Majesté. Sur scène, un mythe britannique. Une icône rock. Une personnalité, tout simplement Paul Weller !
Toujours droit dans ses bowling shoes, l’ancien leader des Jam et du Style Council sort régulièrement son habituel alliage de rock’n’roll pêchu et de soul nerveuse sur des albums vénérés par ses compatriotes mais n’affolant malheureusement que modérément les foules gauloises… Mais même si la bête est 100% made in Britain, les aficionados du Modfather sont légions aux quatre coins du monde. Digne héritier des Who, des Kinks, des Small Faces et de Traffic, Weller a surtout le don de trouver la mélodie qui fait mouche, le riff qui plaque au sol !
A 50 ans passés, l’idole des frères Gallagher, de Pete Doherty, d’Amy Winehouse et de tant d’autres vieillit plutôt bien. Comme sa musique d’ailleurs… Ce Weller qui tétanisa l’Angleterre à la tête de ses Jam, à la fin des années 70, alors qu’il n’avait que 18 ans, continue de polir ses obsessions, qu’elles soient soul, rock, pop voire parfois psychées.
Avec son nouvel opus Wake Up, The Nation, Paul Weller aligne une superbe brochette de titres ultra-courts et ultra-efficaces. Comme disent les Anglo-Saxons , less is more…
Le même, à 18 ans, avec les Jam pour leur hymne de 1977 In The City:
