Avec Big Issues Printed Small, l’artisan folk suédois Peter von Poehl signe un beau troisième album très orchestré dont il raconte la genèse.

Il a beau avoir travaillé avec Bertrand Burgalat, le groupe A.S. Dragon, Lio, Alain Chamfort, Vincent Delerm, Birdy Nam Nam et même Michel Houellebecq, mais lorsque Peter von Poehl est seul avec lui même, il peut enfin (re) devenir cet orfèvre de pop folk, onirique et intemporelle, au groove raffiné, que ses deux premiers albums solos (Going To Where The Tea-Trees Are en 2006, puis May Day en 2009) ont enfin révélé au grand public. Un grand public devenu encore plus grand lorsque sa musique se retrouvera sur les bandes originales des films L’Arnacœur et de La Guerre est déclarée… Une plume féérique, héritée de celle de Dennis Wilson, Nick Drake, Tim Buckley ou Cat Stevens, mais toujours recouverte d’un voile soul… Bref s’il n'y a pas de masculin au mot fée, il faudrait en inventer un pour le Suédois, Parisien d’adoption doté d'une guitare-baguette magique pour métamorphoser la vieille folk song en fairytale fatal. Avec Big Issues Printed Small, son troisième album, le premier à sortir sur son propre label, il aligne des chansons d’abord écrites en version intimiste, puis réarrangées par son complice Martin Hederos. Le temps d’un podcast, il revient sur la genèse de ce nouveau disque très orchestré, son approche de l’écriture et de l’enregistrement en général, et l’impact de son activité de sideman sur ses propres créations.

Peter von Poehl : interview vidéo Qobuz

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