David Greilsammer embarque à bord de son nouvel album des partitions de François Couperin et Morton Feldman, Jean-Philippe Rameau et Matan Porat. Un passionnant corps à corps entre œuvres baroques et contemporaines que le pianiste explique le temps d'une rencontre-podcast.

Morton Feldman et François Couperin, même combat ? Plutôt que de se limiter à lancer le débat, David Greilsammer soulève le capo et plonge ses fines mains dans le moteur de plusieurs siècles de musique occidentale. Il en sort même un album, Baroque Conversations, le premier pour son nouveau label Sony Classical. Le monde changeant, le pianiste né à Jérusalem en 1977 estime qu’il est de sa responsabilité, en tant qu'artiste, de changer avec lui et de prendre des risques dont ses enregistrements reflètent cette profonde conviction. En réunissant sur un même album, Feldman, Rameau, Couperin, Matan Porat, Haendel, Frescobaldi, Jan Pieterszoon Sweelinck et quelques autres, Greilsammer apporte non seulement sa pierre à l'édifice de cette réflexion mais interroge aussi le rôle de l’interprète en 2012. Ce rôle a-t-il changé, évolué ? Comment la direction d’orchestre qu’il pratique également (il est notamment directeur musical de l'Orchestre de Chambre de Genève depuis 2009) interfère dans ses interrogations ? Réponse à ses nombreuses questions le temps d’un podcast sans langue de bois.

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