Dimanche 3 juillet, Cat Power montra sur la scène de la salle Pleyel. Un concert parisien événement se déroulant dans le cadre de la seconde édition du festival Days Off.
La seule. L’unique. Depuis plus d’une décennie, les déesses de la folk music se succèdent et souvent se ressemblent… C’est pourtant elle, Cat Power – Chan Marshall à l’état civil –, qui fut l’une des premières à redonner ses lettres de noblesse à un genre (mais le folk au féminin est-il vraiment un genre ?) dont les figures tutélaires avaient pour nom Karen Dalton ou Joni Mitchell…
Depuis 2006 et le succès mondial de son (tout de même) septième album, le chef d’œuvre The Greatest, Cat Power, native d’Atlanta, avance à pas feutrés, ne se livrant qu’avec parcimonie. Disques rares, concerts rares, ragots à gogo sur sa vie… Sa mélancolie sait pourtant se lover dans des sensations blues voire soul d’une intense beauté. Aucune austérité dans ses introspections acoustiques mais plutôt la quête de la chanson unique et l’assimilation de la musique de ses idoles.
Et sur scène, cette quête est souvent magique. Qu’elle chante ses propres airs ou revisite le patrimoine des plus grands (Hank Williams, Bob Dylan, James Brown, Joni Mitchell, Billie Holiday, James Carr, etc.), Cat Power dégage une majesté qu’elle est actuellement la seule à véritablement toucher du doigt.
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