Mercredi 16 janvier, le groupe Mustang fait escale au Point Éphémère, à 20h. Également sur cette même scène parisienne ce soir-là, le groupe caennais Granville mais aussi Alex Rossi.
Bel ovni de la scène rock actuelle, Mustang agrège avec un puissant talent des éléments en apparence diamétralement opposés... Du rock 50’s (les Sun Sessions d’Elvis), de la surf music, de l’electro minimaliste à la Suicide, du Krautrock (Kraftwerk et Can), de la chanson gauloise épurée et/ou énervée (Dutronc), messieurs Felzine, Faure et Gentile encastrent, emboitent et frottent tout un tas de machins disparates pour un faire une bande son vraiment originale. Une bande son adossée à de vraies chansons, dégustable jusqu’ici sur deux albums, A71 (2009) et Tabou (2011)...
Ces garçon classieux ont aussi le bon goût de se pencher sur une pratique honteusement délaissée par leurs semblables depuis pas mal d’années : les reprises. Comme le firent les plus essentiels de leurs aînés (Elvis, Bowie, les Pistols…), les Clermontois affectionnent les lectures (très) personnelles au point d’en avoir fait un mini-album, paru en octobre dernier, Mustang reprend. Cible de la mustanguisation en question : Brassens, Bashung, Gainsbourg, Coutin et Don Cavalli. Une ou plusieurs relectures sans doute au programme de ce concert du 16 janvier.
