Lundi 28 novembre, Bill Frisell est en concert parisien au New Morning. Le guitariste américain sera entouré pour l’occasion par son trio de cordes composé de Jenny Scheinman au violon, Eyvind Kang à l’alto et Hank Roberts au violoncelle.
Modeste, humble et simplement génial. Frisell possède des hordes de fans hardcore aux quatre coins de la jazzosphère. Et depuis bientôt 30 ans, son jeu – du chant de baleine sur six-cordes à la miniature impressionniste – a révolutionné l’instrument… Avec ses confrères et amis John Scofield et Pat Metheny, il est l’un des rares à avoir embarqué la guitare sur des terres inédites.
Des premiers pas sous pavillon ECM. Une évolution aussi ample que l’a toujours été son jeu de guitare. Oui, Bill Frisell étonne dans ses partis pris esthétiques. La tempête cadencée par sa pédale de volume, puis le picking plus affirmé, il est un improbable trait d’union entre jazz et country, rock et new age, free et blues, fusion et fission. On ne sait plus trop et c’est tant mieux. Sur scène, rarement exubérant, Frisell réussit pourtant à toujours faire de ses prestations des événements uniques d’où jaillissent des improvisations ovni.
