Les Australiens Angus et Julia Stone rejouent et enregistrent...

Même avec un (gros) chèque, un producteur comme Rick Rubin ne se déplace généralement pas comme ça… Et si le gourou barbu ayant travaillé avec Johnny Cash, les Beastie Boys, les Red Hot Chili Peppers, Adele, Slayer et quelques autres pointures est aux commandes du troisième album d’Angus et Julia Stone qui paraitra le 28 juillet (et est déjà pré-commandable sur Qobuz en Studio Masters 24bits en version simple ou deluxe), ça n’est guère par hasard même si tout ceci fut à l’origine le… fruit du hasard !

Tombant sous le charme de leur musique lors d’une fête chez un ami, l’impression du co-fondateur de Def Jam est confortée après avoir vu Julia en concert solo. Il la contacte mais Julia lui rappelle alors qu’elle et son frère ne jouent plus ensemble. Rubin insiste pourtant pour rencontrer également Angus. Au point de relancer la machine de ce duo pop et folk solaire, simple mais jamais simpliste. A l’arrivée, cet album éponyme renferme textures satinées, rêveries en poussières d’étoiles et mélodies dorées. Un disque touché par la grâce comme chez certains grands anciens (Dylan ? Mazzy Star ?) et qui ne cherche jamais à faire dans le jeunisme ou dans l’ère du temps. Et dans les moments intimistes et mélancoliques (Wherever You Are), Angus et Julia Stone ont rarement été aussi bouleversants. Un grand disque. Un vrai.

Angus & Julia Stone - Heart Beats Slow

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Angus & Julia Stone - A Heartbreak

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