Rencontre avec le oudiste tunisien qui publie l'élégant "Blue Maqams", un album à l'âme jazz enregistré avec Dave Holland, Jack DeJohnette et Django Bates.

En 2015, Anouar Brahem signait un double-album de toute beauté, Souvenance, sur fond de révolution de jasmin, un événement majeur dans la vie de ce maître du oud et de sa Tunisie natale. S’il n’était pas directement sa lecture personnelle de ces faits historiques, ce disque en dégageait les effluves, en humait l’essence. De par sa longueur et son instrumentarium atypique (un grand orchestre et le oud en retrait), Souvenance était une ample et vaste tenture en apesanteur où le musicien originaire de Tunis se faisait metteur en son, compositeur d’une vraie-fausse musique de film dans laquelle on s’abandonnait avec bonheur…

Deux ans plus tard, Blue Maqams, qui paraît chez ECM, ramène Anouar Brahem à des choses plus intimes comme notamment son rapport au jazz. Presque vingt ans après son album Thimar, le oudiste retrouve le contrebassiste Dave Holland et invite deux autres jazzmen avec qui il n’avait jamais joué : le batteur américain Jack DeJohnette et le pianiste britannique Django Bates. Le temps d'une rencontre à l'Institut du Monde Arabe, il revient sur la genèse de ce disque envoûtant, évoque son rapport avec Manfred Eicher du label ECM et revient sur certains albums de jazz qui ont changé sa vie...

Anouar Brahem : interview vidéo Qobuz

Qobuz

Pour suivre tout ce qui se passe sur Qobuz, rejoignez-nous sur Facebook !