Arrivés au troisième titre, l’album prend une autre dimension. En même temps, c’est sur cette plage qu’intervient en leader Stevie Wonder, invité à revisiter a capella avec ses hôtes son « Cant’ Imagine Love Without You ». N’empêche, c’est la seule faille dans l’harmonie générale qu’imposent depuis une vingtaine d’années dans le jazz vocal les Take 6 : l’absence d’un leader charismatique. Mark et Joey Kibble, comme leurs partenaires sont d’extraordinaires chanteurs, leurs orchestrations sont d’une maestria intouchable. Depuis le retrait de Mervyn Warren, le groupe joue collectif. Ceci dit, cet opus, retour aux sources gospel, est une petite merveille. On est exigeants avec les meilleurs. Et les Take 6 sont toujours d’incroyables… musiciens.

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