A la tête de son ensemble La Grande Écurie et la Chambre du Roy, Jean-Claude Malgoire dirigera la Passion selon Saint Matthieu de Bach le 6 avril au Théâtre des Champs Elysées.

La Passion selon Saint Matthieu de Bach par La Grande Écurie et la Chambre du Roy dirigées par Jean-Claude Malgoire et le Chœur de chambre de Namur sous la direction de Jean Tubéry raisonnera lundi 6 avril au Théâtre des Champs-Elysées.

À l'heure où, chez les baroqueux, tout un chacun se pique d'apposer son nom à quelque manuscrit oublié, s'en revenir à un chef-d’œuvre impérissable ne fait pas de mal : pourquoi bouder son plaisir ? D'autant qu'en matière de redécouvertes, l'infatigable Jean-Claude Malgoire n'a plus rien à prouver…

En plus d'un demi-siècle d'ardent prosélytisme, l'auguste patriarche du renouveau baroque a tout fait, ou presque. Cette Passion est donc pour lui une vieille connaissance - un sommet qu'il aborde avec l'expérience, la sagesse et la générosité de l'homme de cœur qu'il a su rester.

Une Passion servie par les voix d’Olga Pasichnyk (soprano), Damien Guillon (alto), Paul Agnew (ténor), Alan Ewing (basse), Marc Boucher (baryton) et Alain Buet (baryton-basse).

Fondé en 1966 par Jean-Claude Malgoire, l'ensemble La Grande Écurie et la Chambre du Roy explore un vaste répertoire, du XVIIe siècle au contemporain. On lui doit de belles redécouvertes et exécutions, notamment dans le répertoire baroque et mozartien. Leurs enregistrements de la trilogie Mozart/Da Ponte (Les Noces de Figaro, Don Giovanni, Così fan tutte) font référence. En plus de s'être illustré dans des ouvrages connus (Idomeneo de Mozart, Il Barbiere di Siviglia de Rossini), l'ensemble s'est penché sur des partitions oubliées, telles celles de l'Idoménée de Campra ou du Barbier de Séville de Paisiello.

Le site officiel du Théâtre des Champs Elysées