Puisque le jeu est de parler d’une voix d’une seule, l’entreprise n’est-elle pas plus aisée lorsqu’on est frères et sœurs ? A moins que ce ne soit l’inverse… Les Girard sont tombés dans les cordes à l’heure où d’autres mômes se contentent de leurs Playmobil. Tellement tombés dedans qu’un beau matin ils osent le quatuor. Mais pour de bon. Rapidement, Hugues et Agathe aux violons, Lucie au violoncelle et Mayeul à l’alto font se tendre les oreilles des chambristes les plus avisés. Un premier disque vient rendre justice à ce jeune quatuor fougueux et déjà réfléchi. Une première copie rédigée sur un label – ressuscité – pas vraiment comme les autres, Les Discophiles Français, maison plus que culte, chérie par les mélomanes évidemment discophiles, qui jusqu'à la fin des années 50 accueillera à son catalogue Marcelle Meyer, Yves Nat, Marie-Claire Alain, Michèle Auclair, Lili Kraus, le Trio Pasquier ou bien encore le Quatuor Vegh. Un catalogue historique de plus de 250 titres immortalisés grâce aux prises de son légendaires d'André Charlin. Cette renaissance des Discophiles Français offrira aussi bien des rééditions en haute-définition comme de nouvelles productions à l’image de ce Haydn/Schubert/Schumann du Quatuor Girard. Comment ce premier album a été conçu ? Et est-ce donc si particulier de jouer en famille ? Lucie et Mayeul se livrent le temps d’une rencontre-podcast.
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