Le groupe Local Natives est concert parisien, mardi 5 mars, au Trabendo. Avec leur deuxième album, Hummingbird, les Californiens enfoncent un peu plus le clou dans l’expertise mélodique.
Même si persiste cet arrière goût de « Grizzly Bear west coast » (comme le dira joliment Pitchfork). Même si les flagrantes influences d’Arcade Fire, Fleet Foxes et Vampire Weekend se promènent ça et là. Même si on sent la formation basée à Silver Lake en harmonie totale avec tous les canons du rock indé nord-américain de ces dix dernières années. Même si, même si, même si, leurs nouvelles compositions (produites par le très doué Aaron Dessner de The National) se singularisent par leur brillance et leur redoutable efficacité mélodique.
Rien de révolutionnaire chez Local Natives , juste un univers très attachant et harmoniquement très beau. Une suite finalement logique mais plus maîtrisée que sur Gorilla Manor, leur première copie rendue fin 2009.