Moitié de Cassius et producteur de Phoenix, Zdar est l’une des oreilles les plus prisées de ces dernières années. Rencontre avec le « mec qui fait des blagues » et déteste la starisation du producteur.

A l’heure où beaucoup se contentent d’un pauvre laptop sur un coin de table bancale et d’un enregistrement dans un sale bureau de 2,5m², d’autres demeurent d’impassibles ambassadeurs du bon vieux studio pur et dur, des bandes, bref de tout ce qui rend vivant et ample la musique, qu’elle soit, pop, electro, rap, folk ou thrash metal… Philippe Cerboneschi plus connu sous le sobriquet de Zdar est de cette race de producteur musicien pour qui la musique enregistrée n’est concevable que là et nulle part ailleurs.

En plus de deux décennies, l’hémisphère droit (ou gauche ?) du cerveau de Cassius a surtout œuvré pour des hommes, des femmes et des sons auxquels il adhérait à 100%. The Rapture, Solaaar, Beastie Boys, Housse de Racket, Sébastien Tellier, Cat Power, Lou Doillon, Two Door Cinema Club et Kindness, pour n’en citer que quelques-uns. Phoenix est un cas un peu à part. Zdar est de leur saga depuis le premier épisode mais sa participation s’est amplifiée avec l’album Wolfgang Amadeus Phoenix pour prendre une nouvelle ampleur avec Bankrupt !.

Comment est né ce nouveau Phoenix, quel regard porte-t-il sur son parcours personnel, à quoi ressemble sa tanière, ce studio Motorbass installé à Pigalle, et sa philosophie du son a-t-elle changée au fil des ans ? Zdar se confie, sans langue de bois.

Zdar : interview vidéo Qobuz

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