A l’occasion de la sortie de son premier album, la jeune prodige chinoise du piano adoubée par Claudio Abbado, évoque avec lucidité et espièglerie son parcours foudroyant.

De prime abord, on est tenté d’en faire, vite fait, une Lang Lang en jupon… Elle est jeune, Chinoise, pianiste et virtuose comme jamais… Pourtant, Yuja Wang qui sort Sonates & Etudes, un premier album chez Deutsche Grammophon (là aussi, écurie commune avec son concitoyen cité plus haut…), est tout sauf un singe savant qu’on aura oublié d’ici quelques mois… Lors de ces pièces signées Chopin, Scriabine, Liszt et Ligeti, cette grande fan de Pollini née à Pékin en 1987 offre un piano tout sauf lice, d’une agilité déroutante, juste beau et quasi onirique chez Liszt… Même le maestro Abbado qui a invité l’espiègle Yuja au Festival de Lucerne en août prochain, pense « qu’il y a longtemps que l’on n’avait pas entendu un tel talent avec une telle personnalité ». A noter qu'elle participera au Festival Radio Classique le 13 juin prochain dans le cadre du concert Nouvelle génération piano à Paris à l’Olympia avant de revenir en France en récital le 4 août à la Roque d’Anthéron et le 16 décembre à la Pleyel.

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