Le 4 juillet, le dernier album des Beatles, Let It Be, sera revisité par la crème des musiciens européens sous la direction de David Coulter à Paris, Salle Pleyel.

Le 4 juillet, les fantômes des Beatles se promèneront sur la scène de la Salle Pleyel grâce au projet Let It Be Live orchestré par le multi-instrumentiste David Coulter.

Let It Be, ou l’anecdote qui tourne au chef d’œuvre… En 1969, les Fab Four vivent leurs dernières heures lorsque l’embryon de cet album prend forme. Les tensions entre les Beatles sont plus que palpables : Lennon ne pense qu’à Yoko, Harrison ne parle que de l’Inde, seul McCartney veut une séance d’enregistrement sans fioriture aucune. La suite deviendra légende : des chansons parmi les plus belles de leurs auteurs (Across The Universe, Maggie Mae, Let It Be, Get Back…) réunies sur cet album Let It Be publié le 8 mai 1970 et un vrai-faux concert improvisé sur le toit de leur maison de disque le 30 janvier 1969.

Quarante ans plus tard, le musicien-ovni et multi-instrumentiste David Coulter, un ex-Pogues et Test Department qui a collaboré avec un impressionnant CV de fortes personnalités nommées Damon Albarn, Marianne Faithfull, Tom Waits, Nick Cave, Talvin Singh, Marc Ribot, le Kronos Quartet, Charlemagne Palestine ou bien encore Arthur H, se lance dans la commémoration de ce chant du cygne des Beatles. Osé, ambitieux, périlleux, ce pari appelle une question : par quelle face attaquer un tel Annapurna de l’histoire de la pop et du rock ?

La commémoration que Coulter orchestre à contre-pied est avant tout la réunion d’un casting fou et éclectique de passionnés où l’on croise l’elfe Yael Naïm, le gouailleur Mathias Malzieu échappé de son Dionysos, le tandem funambule de la pop française Cocoon, l’onirique Suédois pop Loney Dear, l’Irlandaise Camille O’Sullivan aux relectures exubérantes de Jacques Brel et Nick Cave, et quelques autres musiciens européens.

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