Quand l'Iguane s'associe à Josh Homme de Queens Of The Stone Age...

Une peau d’Iguane, c’est increvable ! Demandez à James Osterberg alias Iggy Pop, il en sait quelque chose… Mais si en 2016 son statut du plus rock’n’roll des reptiles brille toujours de mille feu, force est de constater que ses albums solo – hormis les chefs d’œuvre berlinois The Idiot et Lust For Life – ne sont pas restés gravés dans la mémoire. Mais avec Post Pop Depression, Iggy ne signe-t-il pas l’un de ses plus beaux disques ? Cet album plutôt posé, il l’a conçu avec Josh Homme. Comme la passion du leader de Queens Of The Stone Age pour un certain Bowie est un secret de Polichinelle et que The Idiot et Lust For Life ont, comme par hasard, été produit par un certain Bowie, chacun peut s’attendre ici à un disque d’Iggy sous la forte influence de son vieux complice défunt… Et c’est effectivement le cas. L’Iguane se fait ici sombre et mystérieux, laissant son costume de Nijinski punk au placard. A 68 ans passés, sa voix de plus en plus crooneuse se love avec aisance dans tous les types de compositions, des plus langoureuses (le beau single Gardenia) au plus garage (In The Lobby et ses airs de White Stripes) en passant par celles qu’on jurerait échapper de Lust For Life (Sunday et surtout le bien nommé Germain Days). A l’arrivée, le tandem Osterberg/Homme est une association inédite et ingénieuse qui semble avoir ressuscité l’inspiration de l’Iguane... Tout ce beau monde était invité par Stephen Colbert pour son Late Show :

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