Avec "Sol y Vida", la grande mezzo-soprano lettone Elīna Garanča signe un album de chansons populaires mucho caliente !

De Caruso à Pavarotti, en passant par Mario Lanza et bien d’autres, ils ont tous succombé avec plus ou moins de bonheur aux charmes et aux sortilèges des chansons populaires du Sud, ou plutôt « des » Sud(s), avec leur promesse de soleil source de vie, de vivacité et d’un hypothétique bonheur de vivre. Elīna Garanča sacrifie à son tour à cette tradition avec Sol y Vida, son premier album non « classique », publié par la pourtant très sérieuse étiquette jaune de Deutsche Grammophon.

S’appropriant un répertoire le plus souvent masculin, l'éblouissante mezzo-soprano lettone montre que la musique n’a pas de barrières et que la joie de vivre est à tout le monde. Ayant élu domicile aux Îles Canaries, Garanča a choisi quelques perles, pas toujours rares, du répertoire d’Espagne, mais aussi d’Italie et d’Amérique latine, dans des arrangements sur mesure souvent signés par son époux, le chef d’orchestre Karel Mark Chichon, qui dirige ici l’Orchestre Philharmonique de Grande Canarie.

On y trouve pêle-mêle une succession de chansons et d’extraits de zarzuelas et de tangos dont Yo Soy Maria de l’inévitable et bien-aimé Astor Piazolla. Occasion rêvée d’écouter son timbre de velours irrésistible et la capacité qu'Elīna Garanča a reçues du ciel de pouvoir tout chanter avec un égal bonheur. La pureté de sa ligne de chant, l’habileté de changer son timbre pour coller au répertoire donnent à ces miniatures populaires une envergure nouvelle qui amincit, presque en l’abolissant, la frontière entre opéra et musique populaire au plein sens du terme.

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