Emmené par le violoniste Théo Ceccaldi, Freaks passe le jazz à tabac. Et c'est bon !

Oubliez les clichés sur le jazz ! Oubliez le violon ! Faites simple et oubliez même tout ! Avec son Amanda Dakota qu'il vient de publier, Théo Ceccaldi donne un bon coup de pied dans la fourmilière pour y planter son étendard bariolé. Le jeune violoniste atypique, membre fondateur du collectif orléanais Tricollectif, n’est évidemment pas seul dans sa fascinante entreprise de déstabilisation. Avec Benjamin Dousteyssier (saxophone alto et baryton), Quentin Biardeau (saxophone ténor et claviers), Giani Caserotto (guitare électrique), Valentin Ceccaldi (violoncelle et horizoncelle) et Etienne Ziemniak (batterie), il lance un gang explicitement baptisé Freaks. Clin d’œil au Frank Zappa de Freak Out ! ? Ou au caractère insaisissable d’un jazz rock tendance punk ?

Son disque ovni a toutes les caractéristiques de l’attentat sonore mais s’avère en réalité une invitation au voyage. A moins qu’il n’ait en fait signé un remake du Freaks de Tod Browning dans lequel on croiserait les fantômes de John Zorn, Meshuggah, Charles Mingus, Igor Stravinsky, Carla Bley (Escalator Over The Bill), Henry Threadgill (Henry m’a tuer), les Lounge Lizards, David Lynch et Gil Scott Heron. Jouissif.

Théo Ceccaldi FREAKS / Bonne Nuit Madame

TRICOLLECTIF 2020's

Les Victoires du Jazz 2017 - Théo Ceccaldi "Révélation"

Les Victoires du Jazz

Théo Ceccaldi | FREAKS

TRICOLLECTIF 2020's

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