La grande soprano américaine chantera des airs de Richard Rogers, Scott Joplin, Leonard Bernstein, George Gershwin, Harold Arlen et Duke Ellington le 13 mai à Pleyel.

Qui ne se souvient des images de cette femme, drapée dans une robe aux couleurs du drapeau français imaginée par Jean-Paul Goude, à l’occasion des célébrations du bicentenaire de la Révolution française ? Qui ne se souvient de ses apparitions lors des prises de fonction des présidents des Etats-Unis d’Amérique, entre 1985 et 1997 ? Ou bien lors du soixantième anniversaire de la reine Elisabeth II, en Grande-Bretagne ? Jessye Norman appartient à la race des monstres sacrés, au rayonnement international. Un symbole fort, aussi : après Marian Anderson et Leontyne Price, avant Barbara Hendricks, l’Américaine Jessye Norman fait figure de représentante de la communauté noire dans le monde de l’art lyrique.

Grande voix de soprano dramatique, Jessye Norman est taillée pour les rôles forts, de la Cassandre (Les Troyens) à Aïda, en passant par Alceste, Elisabeth (Tannhaüser) ou Léonore (Fidelio).

Parallèlement à une carrière de chanteuse d’opéra qui la conduit de New York à Paris, de Londres à Milan, Jessye Norman s’adonne, avec un plaisir sans cesse renouvelé, à l’art du récital, et ne rechigne jamais à investir le répertoire du jazz ou celui des negro spirituals.

Après un récital de mélodies françaises donné lors de la saison de réouverture de la Salle Pleyel, elle a proposé pour la deuxième saison un récital faisant la part belle au lied avec quelques judicieuses incursions chez George Gershwin, Kurt Weill, ou Joseph Kosma. Et le 13 mai, elle chantera ses compatriotes Richard Rogers, Scott Joplin, Leonard Bernstein, George Gershwin, Harold Arlen et Duke Ellington. Jessye Norman sera accompagnée pour l’occasion par Mark Markham.

Le site officiel de la Salle Pleyel