A la tête du Philharmonique de Berlin depuis 2002, Sir Simon Rattle entretient une relation qu’il qualifie lui-même de « turbulente » avec la légendaire phalange teutonne. Pour James Jolly, rédacteur en chef du mensuel britannique Gramophone, la situation est assez claire : « Les musiciens du Philharmonique aiment une approche autocratique. Lui est plutôt collégial. Le fait qu’il soit britannique et non germanique n’aide pas à cela. Je suspecte que cette ambiance émane de la vieille garde, de cet esprit Karajan... » Pour apaiser le débat, regardons en 2005 à Tokyo, le chef liverpuldien dirigeant le Philharmonique dans le Prélude à l'après-midi d'un faune de Debussy :