Rencontre avec Julien Brambilla alias Danton Eeprom qui jongle brillamment sur son deuxième album, If Looks Could Kill, avec toutes les armes pop et électroniques possibles.

Quand c’est trop dancefloor, c’est chiant… Et quand c’est trop cérébral, c’est chiant également… Danton Eeprom est heureusement là pour remédier à cet ennui. Avec son deuxième album If Looks Could Kill qui parait sur le label inFiné (un disque Qobuzissime !), celui que certains ont baptisé le dandy de la scène electro réussit à mixer à la perfection l’énergie du clubbing et le dandysme justement d’une certaine pop d’antan. Un beau disque dont l’apparence fourre-tout (house, pop, techno, R&B…) n’est jamais synonyme de n’importe quoi. Il y a chez Danton Eeprom du Dopplereffekt comme du Bowie, du LFO, du Kraftwerk, de la cold wave et tout un tas de références inattendues qu’il agglomère mystérieusement et efficacement. Cette gloutonnerie stylistique comme la genèse de ce If Looks Could Kill, il les évoque le temps d’un podcast.

Danton Eeprom : interview vidéo Qobuz

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