Flûtiste ovni de la jazzosphère, Malik Mezzadri avance au fil des sons et des rencontres en affirmant à chaque nouvelle étapes une personnalité musicale vraiment unique. Interview à l’occasion de la sortie de son nouvel album Short Cuts.

De quoi rêvent les arbres ? De fruits défendus. L’amusante et belle phrase qui orne le livret de Short Cuts, le nouvel album de Magic Malik (Mezzadri), son premier pour le label Bee Jazz, ressemble finalement assez bien à son auteur… Un nouveau disque venu de nulle part que l’on rangera dans la catégorie jazz sans pourtant être certain d’un tel étiquetage. Une quinzaine d’années finalement que le flûtiste est lui aussi inétiquetable. Même si l’improvisation est au cœur de son art, Malik slalome allègrement entre jazz, funk, electro, fusion voire pop avec une souplesse séduisante. Ces Short Cuts, atypiques Courts-circuits du jour, il les a conçu avec Jozef Dumoulin (claviers et machines en tous genres), Jean-Luc Lehr (basse) et Maxime Zampieri (batterie). Une nouvelle pièce au puzzle Magic Malik qui s’envolera prochainement pour la romaine Villa Médicis, le temps d’une résidence dont il dévoile ici le projet.

00:00 00:00