A l’occasion de la sortie de son nouvel album Bingo, Magic Malik se produira trois soirs à Paris au Sunset, du 26 au 28 décembre.

Puisque Bingo, son nouvel opus, a été enregistré sur la scène du Sunset à Paris, rien de mieux pour Magic Malik et ses acolytes qu’une petite sortie dans ce haut lieu du jazz parisien. Trois petites sorties en fait avec trois concerts au Sunset donc, les 26, 27 et 28 décembre.

Malik Mezzadri, flûtiste de son état, est toujours l’auteur d’un chant qui relie les continents. Fusionne les genres. Travaille le temps au corps. Malik est jazz, funk, world, electro… Pour ces concerts de décembre, il sera épaulé Jozef Dumoulin au Fender Rhodes et au piano, Maxime Zampieri à la batterie et Jean-Luc Lehr à la basse.

Magic Malik nait en 1969 à Abidjan en Côte d'Ivoire, grandit en Guadeloupe, atterrit à Marseille et fait irruption dans la maison jazz pour mieux en fissurer les mûrs. Au bec, une flûte traversière dont il redéfinit chaque millimètre. On dit l'instrument limité à la subtilité, mais Malik fait ce qu'il veut : caresse ou torsion. Cri, discours, sifflement, tout est possible comme chez un autre souffleur pluriel, Roland Kirk. Mais Malik est plus shaman. Plus vorace aussi. Plus jazz dans l'esprit.

Drum'n bass, deep-house, electro, techno-ethno, là aussi Magic Malik ne se refuse rien. Là aussi sa petite musique inouïe se fond à la perfection dans ce type de transe. Et des pontes de la scène electro comme St Germain, les Troublemakers ou Gilb'r ont su attraper au vol la traversière qui enrichit leur tapisserie sonore.

Quand le rythme devient tribal, la flûte de Malik se fait aisément reptilienne. Un tel groove ne peut certes qu'appeler un jeu de serpent mais chez lui ses rotations, ses enroulements et ses élévations se nourrissent de ces pulsations métronomiques pour mieux les digérer.

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