Pour la sortie du dernier volume de son cycle captivant consacré aux tragédiennes de l’opéra français, la soprano Véronique Gens revient sur l’évolution de son éclectique carrière.

Comment tant d’autres de sa génération, elle est un peu née avec l’aventure Atys de Williams Christie. La suite fut pourtant « ailleurs » pour Véronique Gens… Aujourd’hui, la grande soprano est une mozartienne de classe internationale qui vient d’achever un cycle captivant consacré aux tragédiennes de l’opéra français. Trois albums conçus avec Christophe Rousset et ses Talens lyriques dont le dernier volume qui sort ce mois-ci ressuscite tout un théâtre passionnel de la fureur romantique qui couvre les XVIIIe et XIXe siècles tardifs. Un volume où l’on croise Mehul ou Kreutzer, Gossec ou Massenet… Le temps d’un podcast, Gens raconte cette aventure Tragédiennes qui lui fit chanter des pages connues comme des joyaux inédits, revient sur les rencontres marquantes de sa carrière, explique son insatiable besoin de Mozart (Don Giovanni toujours et encore, cette fois à Bastille en mars 2012) et évoque enfin ses envies futures.

00:00 00:00