Avec Juliette Hurel, la fameuse « grande tradition de la flûte française » s’est étoffée d’une virtuose saluée à l’international. Rencontre avec cette soliste, chambriste et flûte solo de l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam dont le nouvel album, Souvenirs de Hongrie, aborde le chapitre de la transmission musicale.

Soliste, chambriste et flûte solo de l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam depuis 1998 lorsqu’un certain Valery Gergiev l’engage, Juliette Hurel est une grande curieuse s’aventurant dans tous les répertoires possibles, de Carl Philipp Emanuel Bach à Jean Cras en passant par Haydn, Poulenc, Fauré, Debussy, Prokofiev, Saint-Saëns, Rossini, Ravel ou bien encore Dusapin. Dans cette intense activité, la flûtiste française installée au Pays-Bas consacre également du temps à la transmission avec notamment ses cours donnés au Conservatoire de Rotterdam. Nouvelle étape de cette facette, la parution de l’album Souvenirs de Hongrie qui réunit des pièces de Doppler, Bartók, Dohnanyi et Farkas qu’Hurel a enregistré avec deux jeunes apprentis doués, la flûtiste Joséphine Olech et le pianiste Sélim Mazari. Un disque produit par le Festival 1001 Notes pour son projet Le Maître et l’Elève, basé sur le principe selon lequel de grands musiciens prêtent leur notoriété à de jeunes artistes. Ce nouvel album, l’importance de ce poste à Rotterdam, son travail avec Gergiev et aujourd’hui son successeur Yannick Nezet Seguin, la fameuse « grande tradition de la flûte française » mais aussi sa rencontre inattendue avec Hariprasad Chaurasia, le grand maître de la flûte indienne, Juliette Hurel les évoque le temps d’un podcast.

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