Le jeune Quatuor Thymos signe un album Dvořák, intelligent, flamboyant et limpide avec, au piano, un invité de marque en la personne de Christoph Eschenbach. Rencontre avec l’un des deux violonistes de la formation, Gabriel Richard.

En quelques années, les Thymos se sont joliment positionnés sur l’échiquier déjà bien dense des quatuors à cordes. Réunissant quatre musiciens de l’Orchestre de Paris, Gabriel Richard et Eiichi Chijiiwa aux violons, Nicolas Carles à l’alto et Marie Leclercq au violoncelle, la jeune formation a embarqué avec elle pour son nouveau projet discographique consacré à Dvořák, celui qu'elle considère comme son mentor et qui fut son chef il n’y encore pas si longtemps : Christoph Eschenbach. Un Eschenbach ici au piano (dans le Quintette op. 81), arme que le maestro allemand maîtrise avec un certain génie comme on aurait tendance à l’oublier. La soprano slovaque Adriana Kučerová est elle aussi de cette partie dvořákienne pour quelques délicieuses mélodies. Le temps d’un podcast, le violoniste Gabriel Richard revient sur l’éclectique parcours des Thymos qui jouaient Steve Reich en octobre dernier à la Cité de la Musique où ils reviendront le 14 janvier avec un programme Haydn, Rihm et Beethoven, avant de s’envoler pour Washington, le 12 mars, pour interpréter Bartók, Webern et Janáček au Kenndy Center.

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