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Yes

Le rock progressif poussé à son excellence ! Le groupe britannique Yes représente l’un des plus grands succès du genre, étant parvenu à maintenir et à renouveler une conséquente base de fans grâce à leur virtuosité, leurs paroles profondes, leurs harmonies complexes et leurs puissantes performances vocales.

C’est alors qu’il travaille en tant que nettoyeur dans un bar londonien que le chanteur Jon Anderson rencontre le bassiste/chanteur Chris Squire. Les deux musiciens se rendent vite compte qu’ils possèdent beaucoup d’influences musicales en commun, notamment une fervente admiration pour les harmonies vocales de Paul Simon et Art Garfunkel, et ils commencent rapidement à écrire des chansons ensembles. Voyant que les groupes autour d’eux possèdent soit de bons éléments vocaux, soit de bonnes parties instrumentales, mais jamais les deux à la fois, Anderson et Squire se mettent en tête d’atteindre l’excellence dans chacun de ces deux éléments. Ils recrutent ensuite Tony Kaye au clavier, Peter Banks à la guitare et Bill Bruford à la batterie. Voulant un nom court et facile à retenir, les musiciens décident de nommer leur groupe Yes.

C’est en 1968 que les Yes arrivent véritablement à émerger : le groupe joue un concert au Speakeasy Club de Londres remplaçant ainsi Sly & the Family Stone qui ne pouvait pas être présents ce soir-là. La prestation du groupe lui vaut d’être sélectionné pour faire la première partie du concert d’adieu de Cream le 26 novembre 1968 au Royal Albert Hall. Yes devient ensuite l’un des groupes réguliers jouant au Marquee Club de Londres et est régulièrement diffusé à la radio. Après une première partie de Janis Joplin au Royal Albert Hall, la formation décroche un contrat avec Atlantic Records.

Leur premier single, Sweetness, ne tarde pas à voir le jour, suivi par leur premier album éponyme en 1969. Le disque présente de nombreuses caractéristiques qui feront le succès du groupe tout au long de sa carrière : des harmonies vocales impeccables, un mélange de folk, de classique et de pop auréolé par des sonorités rock progressif qui prendront petit à petit le dessus et deviendront l’élément clé de leur musique. La virtuosité des musiciens est déjà fortement palpable. En 1970, tout en préparant leur second album, les Yes font la première partie des Nice au Royal Albert Hall. Time and a Word sort la même année et marque le départ du guitariste Peter Banks qui se fait rapidement remplacé par Steve Howe. Le disque est plus ambitieux que son prédécesseur et comporte même des parties orchestrales, constituant la seule fois où Yes fait appel à des musiciens extérieurs au groupe.

La popularité de Yes devient de plus en plus conséquente en Angleterre et avec le troisième album, The Yes Album, sorti en 1971, le succès ne fait que se confirmer. La chanson Your Move devient même la première du groupe à entrer dans les charts américains. The Yes Album marque le début d’une nouvelle phase pour les musiciens de Yes qui se mettent à aborder leurs compositions non pas seulement comme des simples chansons, mais comme des fresques représentant des univers et des paysages sonores.

La première tournée américaine du groupe se déroule en 1971 lorsqu’il fait la première partie de Jethro Tull. Yes revient ensuite dans le pays de l’Oncle Sam pour partager l’affiche avec des groupes comme Ten Years After et le J. Geils Band. Les musiciens se mettent ensuite à travailler sur leur prochain opus mais se voient rapidement interrompus par le départ du claviériste Tony Kaye qui décide de rejoindre l’ex-guitariste du groupe, Peter Banks, pour former un autre groupe nommé Flash. C’est Rick Wakeman qui est désigné pour le remplacer. Le lineup résultant de ce changement : Anderson, Squire, Howe, Wakeman et Bruford, n’a duré qu’un an mais est généralement considéré comme le meilleur de l’histoire de Yes. En moins de 2 mois, l’album Fragile (1971) est finalisé. Le disque ne contient que quatre chansons et constitue une véritable démonstration de virtuosité de la part de chaque membre du groupe.

Close to the Edge publié en 1972 continue dans cette lancée et ne contient que trois longues chansons dans lesquelles les ambiances sonores prévalent sur les paroles. Le disque est acclamé aussi bien par la critique que par le public et se vend très bien malgré l’absence totale de single. Avant même la sortie de l’album, Bill Bruford annonce son départ de Yes et rejoint les King Crimson. Il est alors remplacé par le batteur Alan White, connue pour avoir joué avec le Plastic Ono Band de John Lennon et Yoko Ono. La tournée de Close to the Edge est un véritable succès et un album live issu de cette série de concert voit le jour : Yessongs (1973). Le disque devient un symbole d’exemplarité pour un album live de rock progressif.

Yes est alors l’un des groupes les plus populaires de la planète et son prochain opus, Tales from Topographic Oceans (1974), se vend extrêmement bien rien qu’avec les précommandes. Propulsé au sommet des charts anglaises, l’album est très ambitieux et repousse les limites du rock progressif plus loin que jamais. Après une tournée triomphale, Yes est obligé de faire face à un changement de lineup : Wakeman quitte le groupe afin de démarrer une carrière solo. Ce départ est un coup dur pour le groupe qui perd alors l’un de ses membres les plus emblématiques.

Patrick Moraz remplace Wakeman et, trois mois plus tard, un nouvel album est dévoilé : Relayer. Le succès est encore au rendez-vous mais l’absence de Rickman se fait toujours ressentir, surtout sur scène où l’ancien claviériste excellait particulièrement. Les membres de Yes n’enregistrent plus rien ensemble pour les deux années qui suivent et se concentrent chacun sur des travaux en solo.

Une bonne nouvelle est ensuite annoncée : Wakeman est de retour au sein du groupe. Going for the One est publié en 1977 et signe un retour à des chansons plus courtes, plus rock et plus austères. Une gigantesque tournée est ensuite organisée. Tormato sort ensuite un an plus tard et se place dans le top 10 des ventes aussi bien en Angleterre qu’aux Etats-Unis. Encore une fois, suite à une grande tournée, les membres du groupe se concentrent chacun sur des projets solos. En 1980, la composition de Yes se retrouve encore chamboulée : Wakeman et Anderson annoncent leur départ. C’est deux mois plus tard que l’arrivée de Trevor Horn (chant/guitare) et Geoffrey Downes (clavier) est confirmée. Cette nouvelle configuration donne naissance à Drama en 1980 qui remporte beaucoup plus de succès en Angleterre qu’aux USA, les fans étant nostalgiques de l’ancien lineup du groupe. C’est finalement en 1981 que le Yes annonce sa dissolution. Geoff Downes et Steve Howe forment le groupe Asia. Chris Squire et Alan White s’associent pour former Cinema avec l’ex-claviériste de Yes, Tony Kaye, ainsi que le guitariste Trevor Rabin. Jon Anderson rejoint ensuite cette formation et les musiciens réalisent alors qu’ils viennent de reformer presque inconsciemment le groupe Yes. C’est donc après une pause d’un an et demi que les maitres du rock progressif sont de retour sur le devant de la scène.

Yes crée la surprise en 1983 en sortant, avec l’aide du producteur Trevor Horn, un single totalement éloigné de ses sonorités habituelles : Owner of a Lonely Heart. La chanson est un véritable hit, constituant un petit bijou de dance-rock. Un album du même genre est rapidement publié et intitulé 90125. Après deux ans de silence, Yes revient en 1987 avec Big Generator dont les ventes restent décevantes. En 1991, le groupe Mega Yes est mis en place. Cette super formation composée d’Anderson, Howe, Wakeman, Squire, Kaye, White, Rabin et Bruford s’embarque dans une triomphale tournée internationale, jouant des concerts de trois heures dans lesquels chacun des membres a l’occasion de s’exprimer pleinement, exposant sa virtuosité au public présent. L’album Union accompagne cette tournée magistrale.

Pendant les années 90, Bill Bruford, Steve Howe décident de revisiter certaines musiques de leur groupe sur l’album majoritairement instrumental Symphonic Music of Yes. L’idée se révèle être une totale réussite. Trevor Rabin se réassocie ensuite avec Anderson, White, Kaye et Squire pour publier l’album Talk en 1994. Malheureusement le disque est un échec commercial malgré la présence du hit The Calling. Suite à ce manque de réussite, Kaye décide de quitter l’industrie musicale et se fait remplacer par Billy Sherwood qui devient alors un membre officiel de Yes. Peu après, le lineup le plus célèbre (Anderson, Howe, Squire, Wakeman et White) se réunit le temps de quelques concerts et publie plusieurs enregistrements live ainsi que deux albums studio : Keys to Ascension (1996) et Keys to Ascension 2 (1997). Cette collaboration s’arrête lorsque Wakeman décide à nouveau de quitter le groupe. Sherwood prend à nouveau sa place et le disque Open Your Eyes voit le jour en 1997. C’est pendant la tournée de cet opus qu’Igor Khoroshev rejoint les rangs de Yes en tant que pianiste.

Le groupe connait encore plusieurs changements de membres : Sherwood puis Khoroshev quittent la formation. Le disque Magnification (2001) montre les Yes collaborant avec un orchestre complet. Le résultat se révèle être assez décevant pour les fans. En 2004, Yes entame une tournée mondiale pour fêter son 35e anniversaire. Après une longue période d’inactivité, le groupe est officiellement de retour en studio en 2010 dans le but d’enregistrer son 21e album. Produit par Trevor Horn, Fly from Here paraît en 2011. Il est suivi par Heaven & Earth en 2014. Le 27 juin 2015, une tragique nouvelle vient faire l’actualité de Yes : le bassiste fondateur du groupe, Chris Squire, décède d’une leucémie à l’âge de 67 ans. © LG/Qobuz

Discographie

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