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Sanseverino


Ce « fou chanteur » a du Charles Trenet en lui. Il en a l’allant, l’énergie, la gaité, la légèreté aussi. Passionné de musique comme de chansons, Sanseverino passe avec un égal bonheur de l’univers de Django à celui de François Béranger, de ceux de Woody Guthrie à Michel Audiard sans oublier San Antonio et Willie Nelson, Georges Brassens ou Jacques Prevert. Cet « ex-Voleur de poules rock recyclé en gallinacé manouche » a dans la peau, outre une sémillante collection de tatouages, l'amour de la musique. De celles qui balancent, qui caracolent, qui virevoltent et tournicotent, bref qui swinguent. Après avoir joué les Django Johnny Go au gré de trois albums jazzifiants, pétillants et épatants, revisité en chansons les polars série noire, on a vu (et entendu) notre brillant olibrius s'attaquer –pacifiquement- à un vieux nouveau style, de ceux qu'il affectionne particulièrement : le bluegrass ("Honky Tonk"), avant de se retourner sur le répertoire des années 30 à 70 où il puise depuis longtemps son inspiration ("Le petit bal perdu").


Il est vrai que Sanseverino n’a jamais été très loin du passé. Dès son premier disque, on a bien remarqué que sa guitare aimait plus la pompe à la Django que la distorsion à la Satriani. Puis il a navigué avec un big band dans l’album « Exactement », avec des malfrats à la Audiard dans « Les Faux Talbins », avec l’Amérique mythologique dans « Honk y Tonk »… Sanseverino avait exploré le vieux fond folk des États-Unis, avec ses histoires de barjots prophétiques, de vies perdues et de sacs jetés sur l’épaule. Son univers est celui des vrais gens, les récits qu’on garde en mémoire toute notre vie… Dans son album « Le petit bal perdu », il célèbre à sa façon, puisqu’il en a signé tous les arrangements, notre folk à nous, des chansons de Charles Trenet, Édith Piaf et Boris Vian sans oublier Fernandel, Serge Reggiani, Mireille et Jean Sablon, Juliette Gréco ou Bourvil. Oui, c’est un peu notre folk à nous, ces histoires d’amour au soleil et ces tragédies faubouriennes, ces ailleurs rêvés et la grisaille d’ici, l’envie de partir et la glu sédentaire. Ces mélancolies, ces comédies, ces envols, Sanseverino les partage avec sa gourmandise souriante. Il chante les chansons qu’il a choisies, bien sûr, mais il signe aussi les arrangements en excellent musicien qu’il est. DP©Qobuz

Discographie

33 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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