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Rémi Geniet



À l’aube d’une carrière qui s'annonce brillante, Rémi Geniet n’a pas fini d’attirer les regards sur sa personnalité musicale, originale et attachante.



Né le 1er décembre 1992 à Montpellier (Castelnau-le-lez), de parents scientifiques, Rémi Geniet grandit dans une fratrie musicienne (deux frères, l’un violoniste, l’autre violoncelliste). Son père, guitariste amateur, jouant dans un ensemble de jazz, il aura son premier contact pianistique avec le piano du groupe dont il se souvient qu'il essayait d’atteindre le clavier en se hissant sur la pointe des pieds, du haut de ses deux, trois ans. À quatre ans, alors qu’il rêve de trompette, c’est le piano qu’il commence. Dix ans plus tard, il s’y consacre totalement en entrant au Conservatoire de sa ville.



Il a quatorze ans lorsqu’il rencontre à Colmar — puis plus tard, régulièrement à l’Ecole Normale de musique de Paris — la pianiste russe Rena Shereshevskaya dont il dit qu’elle lui a tout appris. Il a seize ans en 2008 quand il intègre la classe de piano de Brigitte Engerer (grande amie de Shereshevskaya) au Conservatoire National de Musique de Paris : à nouveau l’école russe, la pianiste française s’étant formée durant neuf ans auprès de Stanislas Neuhaus, fils du célèbre Heinrich Neuhaus. Il lui doit, dit-il, une approche intuitive et libérée de la musique. Beaucoup plus récemment, c’est encore vers un pianiste russe dont il apprécie l’approche musicale, Evgeni Koroliov, que se tourne Rémi Geniet pour approfondir ses connaissances et construire sa personnalité musicale. Par ailleurs, il étudie au CNSM la direction d'orchestre avec George Pehlivanian et la polyphonie de la Renaissance avec Olivier Trachier, ainsi que la musique de chambre dans les classes de Pierre-Laurent Aimard, Marc Coppey et Michel Moraguès.



Musicien déjà très complet, Rémi Geniet dit n’avoir pour le moment aucun répertoire préféré (il aime toutefois particulièrement Rachmaninov), allant de Bach à la musique contemporaine sans barrières. Et ses études générales dans cette intense formation musicale (de six à treize heures de piano par jour) ? Après avoir sauté la classe de quatrième, il décroche un bac scientifique à seize ans avec « mention très bien » — un à-côté sur lequel il ne trouve pas intéressant de s’étendre.



Ce jeune talent exceptionnel représente brillamment la relève du piano français mais l’assurera-t-il jusqu’au bout, lui qui, en musicien complet, a déjà tâté de la direction d’orchestre ? Ce serait bien dommage pour la littérature pianistique qu’il aborde déjà avec tant d’aisance et une maturité, une intelligence et une qualité musicales impressionnantes. Là où son jeune âge et sa technique irréprochable pourraient l’inciter à briller, il oppose une simplicité et une sobriété qui le préservent de tomber dans la moindre enflure. Style, phrasé, articulation, chant, structure polyphonique prennent forme selon un contour personnel et un naturel confondant. Oui, vraiment, Rémi Geniet est à compter dès maintenant parmi les plus grands interprètes.



© Qobuz 2015 (GG)

Discographie

4 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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