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Marilyn Manson

Autoproclamé « Antichrist Superstar », Marilyn Manson tire son nom, est-il nécessaire de le rappeler, de l’actrice Marilyn Monroe et du tueur en série Charles Manson. Artiste très controversé dans les années 90, il est glorifié par ses fans comme un militant de la liberté d’expression et dénoncé par ses détracteurs comme à peine mieux qu’une pâle copie d’Alice Cooper. Fan depuis tout petit d’AC/DC et de Juda Priest, Brian Hugh Warner grandit avec l’univers de Kiss, qu’il a vu en concert à 10 ans. Il forme plus tard le groupe Marilyn Manson and The Spooky Kids et est repéré par Trent Reznor (leader du groupe Nine Inch Nails), qui le signe sur son label Nothing Records. Il sort alors d’abord en 1994 Portrait Of An American Family, suivi d’une tournée où il assure la première partie de Nine Inch Nails, puis Smells Like Children en 1995, qui lance sa carrière grâce à sa reprise macabre de Sweet Dreams du groupe Eurythmics. Son deuxième opus, Antichrist Superstar, est un concept album qui raconte l’histoire d’un être mentalement innocent qui se transforme en surhomme et qui détruit ensuite tout ce qu’il a construit. La tournée qui en découle, Dead To The World Tour, est sujette à de nombreuses protestations religieuses, mais Marilyn Manson fait des dates en France qui affichent complet. Musicien mais aussi acteur, Marilyn Manson obtient un petit rôle dans le film Lost Highway de David Lynch. Entre sexe, drogue et satanisme, le chanteur sort Mechanical Animals, qui est un peu le deuxième volet d’Antichrist Superstar ; produit par Michael Beinhorn (Aerosmith, Ozzy Osbourne…), il prend un tournant stylistique, dans la mesure où l’opus contient plutôt des mélodies acoustiques que des guitares saturées et s’inspire du glam rock à la David Bowie. En 1999, une polémique se crée autour du drame du lycée Columbine aux Etats-Unis, où l’on soupçonne Marilyn Manson d’avoir eu, à travers sa musique, une mauvaise influence sur les deux adolescents qui ont tué 12 personnes ce jour-là. Après une pause médiatique, Marilyn Manson revient de plus belle en 2000 avec Holy Wood (In The Shadow Of The Valley Of Death), composé avec Twiggy Ramirez et John 5. Le chanteur s’explique : « La violence est le sujet principal de ce disque, Columbine a rallumé le feu en moi parce que les médias ont essayé de me détruire et c’est ce qui a ramené ce sentiment de désillusion ». Après avoir rencontré la danseuse et mannequin Dita Von Teese, Marilyn Manson se tourne vers le thème du burlesque et fait paraître The Golden Age Of Grotesque, en 2003, où il fait référence à l’art dégénéré, à Mickey Mouse et aux cabarets vaudevilles. L’année suivante, il enchaîne avec le best of Lest We Forget, dont il a peint la pochette, et qui contient la fameuse reprise de Depeche Mode Personal Jesus. S’ensuit en 2007 Eat Me Drink Me, dont le clip du single Heart-Shaped Glasses fait scandale par ses images provocatrices, puis The High End Of Low deux ans plus tard, dont les thèmes abordés sont toujours à peu près le blasphème et l’obscénité. Marilyn Manson crée ensuite son propre label Hell, Etc et signe chez Cooking Vinyl, une maison de disque indépendante anglaise. Il y sort Born Villain en 2012. Début 2014, il se tourne vers le cinéma et joue dans le film Wrong Cops de Quentin Dupieux. © LR/Qobuz

Discographie

68 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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